vendredi 30 janvier 2015
Au coeur du team building, une révélation
Le team building ou incentive s'est imposé ces dernières années jusqu'à devenir un atout essentiel pour toute entreprise souhaitant être performante. L'avantage de composer une activité de team building parmi son équipe est en effet double, dans le sens où il est bénéfique tout autant à l’entreprise qu'aux différents collaborateurs. Un évènement de ce genre favorise les forces fédératrices au sein de l’entreprise, invite les participants à travailler ensemble, à travers des occupations collectives ou des ateliers qui favorisent le dialogue. C’est en particulier pour les collaborateurs qu’une telle occupation est la plus enrichissante. En plus de savourer un bon moment en pratiquant une activité originale, parfois dans un lieu exotique, ceux-ci s'emploient non seulement à mieux resserrer leurs liens, mais aussi à perfectionner leurs compétences à travailler main dans la main. Autant de raisons suffisantes à elles seules qui justifient son emploi.
J'ai cependant pu constater que ces dernières années, le team building avait perdu l'un de ses intérêts majeurs, qu'il avait en quelque sorte été dépouillé de son sens le plus profond, et avait grandement perdu en efficacité. Les styles de team building se sont en effet développés ces dernières années. Nombre de prestataires d’activités sportives ou créatives ont voulu répondre au goût croissant des entreprises à investir dans le team building. Ils ont donc élaboré nombre de programmes (parfois surprenants : cours de cuisine, création de bande dessinée, course en soap box...) d’activité de groupe, substituant aux éducateurs des animateurs. Mais ces derniers n'ont, le plus souvent, qu'une vague idée de ce qu'est le team building, et passent à côté de son point le plus essentiel.
Résultat des courses : les gens considèrent aujourd'hui le team building comme une sympathique animation d’équipe, qui incite les employés à dialoguer et à déstresser en leur proposant un moment de convivialité. Les panoplies de nouvelles activités avancées par ces animateurs improvisés sont certes alléchantes (en raison de leur prix généralement raisonnable et de leur idée amusante), mais leur conséquence sur les prouesses d’une équipe est malheureusement inexistante. Car dans nombre de ces animations, seuls l'aspect ludique et le délassement qu'il y a à être ensemble sont mis en avant. Or, la raison d'être du team building réside dans sa parabole, dans cette révélation salutaire qui donne tout son sens à l'activité : cette idée que ce qui vient d’être vécu est le reflet du travail en équipe dans l'entreprise. Pour ceux qui veulent approfondir, je vous laisse le lien vers l’Agence Incentive, site sur lequel vous trouverez pleins d’idées et autres définitions.
Les petites valoches font le cash
Tout est bon pour faire du blé, et particulièrement dans l'aérien. La nouvelle vache à lait: les petites valises, que nous allons tous payer en surcharge. Cela me fait bien rigoler, de nouvelles mesures vont être prises concernant les bagages cabines.
Ces petites valoches, bien pratiques et qui évitent une longue attente à l'arrivée, attendant que le tapis à bagages dégorge ses hordes de paquets souvent crounis par des bagagistes peu regardants ! Eh bien, figurez-vous que les nouvelles mesures de sécurité vont rendre quasi insupportables le fait d'embarquer à bord de l'aéroplane un petit bagage. Ou alors, faudra beaucoup de patience… Dorénavant, d'ici, si j'ai tout compris le début du mois de mars, faudra ouvrir entièrement la valoche, la laisser fouiller, la passer au détecteur d'explosif, passer le dentifrice au scanner…
Bref, des plombes d'attente, avec en plus, la honte de voir ses chaussettes trouées se faire examiner par un agent sécuritaire au sourire hilare.
Mais bon, ça vaut mieux que de se faire exploser en vol… et encore, je ne crois pas tellement à l'efficacité du système.
En revanche, que vont faire les compagnies qui, pour absolument tout économiser, font payer le moindre dépôt de bagages en soute.
Le passager sera-t-il, une nouvelle fois, la vache à lait du transporteur?
Les easyjet, Ryanair et autres low-cost (y compris Hop, hop, hourra d'ailleurs), qui vous sautent sur le râble dès que le bagage cabine dépasse de 100 grammes le poids autorisé, feront-ils l'effort d'enfourner gratuitement ces bagages ?
Ou alors, va-t-on inventer, une bonne fois pour toutes, de vrais "scanners" à bagages à main, qui permettront aux passagers normaux, ceux qui veulent simplement voyager, de ne pas passer des heures et des heures dans ces aéroports… certes sympathiques, mais qui manquent quand même d'un peu de chaleur !
Enfin, tout ceci n'est que peu de chose, face aux graves problèmes que rencontrent, ensemble, transporteurs et aéroports. Et, ça, c'est pas une question de tarifs.
Tiens, à propos de tarifs, j'ai aussi remarqué la brillante absence du Président du Snav, lequel avait envoyé une lettre aux Président d'Air France concernant les surcharges carburants… Curieusement d'ailleurs, le sujet a été à peine effleuré !
Liberté d'expression, vraiment ?
On parle de la liberté de la presse, mais il faut constater que les évidences des grandes places ne sont pas nécessairement la réalité appliquée. On peut même parler de censure... Et ils se disent tous POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ET D’EXPRESSION!!! On a vu ce gouvernement accompagné des pires représentants possibles défiler au nom du « je suis Charlie », faire de grandes déclarations sur la liberté de la presse lorsque Charlie Hebdo se permettait de dessiner de manière insultante le prophète, par contre dès qu’il s’agit de parler de certaines réalité, la liberté d’expression, elle n’existe plus! En France, on a le droit de s’exprimer, à tel point que les blogs critiquant Israël seront bloqués pour mieux entretenir un amalgame douteux et dangereux, et que les journalistes seront passibles de peines de prison si jamais ils informent trop sur les histoires de gros sous des entreprises… Du coup, même le scandale Luxleaks devient un débat interdit, hop! À la trappe! Étouffé! Des milliards qui disparaissent sans que cela puisse être dénoncé! Il avait raison Franchouille, son ennemi intime, c’est bien la finance, celle des français et de leurs comptes bancaires, en aucun cas la haute-finance! A force d’avaler tous les amendements qui passent, la loi Macron, qui jouissait dès le départ d’un beau gabarit, pèse désormais 209 articles. En une semaine de commission, elle a plus que doublé de volume. Au rang des nouveautés, une étrange création adoptée à la va-vite un samedi après-midi à l’Assemblée : le « secret des affaires ». Déposé par le rapporteur général de la loi, le député PS Richard Ferrand, cet amendement permet de punir tout personne qui prendrait connaissance et/ou révélerait sans autorisation une information protégée par le secret des affaires. Le contrevenant risquerait alors jusqu’à trois ans de prison et 375 000 euros d’amende -sept ans dans le cas « d’atteinte à la sécurité ou des intérêts économiques de la France ». Les défenseurs d’une telle disposition assurent que pour combattre l’espionnage industriel, il faut donner aux entreprises les moyens légaux de se défendre. Samedi 17 janvier, le débat en commission est expéditif. Personne ne s’y oppose. Avec le soutien de l’UMP et de l’UDI, le PS adopte l’amendement. Seule la députée socialiste Karine Berger se risque à briser l’unité nationale : « Que prévoit-on pour les lanceurs d’alerte ? Le secret des affaires doit certes être protégé dans 99,9 % des cas, mais si l’on n’avait pas violé celui de certaines entreprises luxembourgeoises, par exemple, on n’aurait jamais rien su de leurs pratiques. » Richard Ferrand lui apporte deux réponses. La première tient à la rédaction d’un amendement au code de la presse permettant aux « journalistes de révéler des infractions éventuellement commises par une entreprise », selon son rédacteur. La seconde autorise la diffusion d’informations tombant sous le secret des affaires si cela est « strictement nécessaire à la sauvegarde d’un intérêt supérieur, tel que l’exercice légitime de la liberté d’expression ou d’information ou la révélation d’un acte illégal ».
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