lundi 5 décembre 2016

Mangez de l'oméga 3 est bon pour la santé

La consommation d'acides gras oméga-3, contenus en grande quantité dans certains poissons comme le saumon, les sardines ou les anchois, est liée à une réduction de 10% du risque de mourir par crise cardiaque, affirme une étude publiée lundi dans une revue américaine. L'étude épidémiologique étendue fondée sur des analyses de sang pour établir la corrélation entre les oméga-3 et la fréquence des infarctus a porté sur dix-neuf études menées dans seize pays. Au total, elles ont inclus 45.637 participants. Dans ce groupe 7.973 ont eu une crise cardiaque pour la première fois dont 2.781 sont décédés, précisent les auteurs dans la revue médicale JAMA Internal Medicine. Ces chercheurs n'ont pas constaté de corrélation entre les marqueurs sanguins d'oméga-3 et une réduction du risque d'infarctus non-mortel laissant penser qu'il existe des mécanismes spécifiques liés à une moindre mortalité cardiaque. "Ces nouveaux résultats qui incluent ceux de nombreuses études, fournissent l'image la plus complète à ce jour de l'effet préventif des oméga-3 contre les maladies cardiovasculaires", souligne Liana Del Gobbo, une chercheuse à la faculté de médecine de l'Université Stanford en Californie, une des co-auteurs. "Les résultats des diverses études ont été similaires quels que soient l'âge, le sexe, la race, la présence ou l'absence de diabète, l'utilisation d'aspirine ou d'anticholestérol", précise-t-elle. "Nos résultats confortent l'importance de consommer du poisson et des oméga-3 dans le cadre d'un régime alimentaire sain", ajoute le Dr Dariush Mozaffarian, doyen de la faculté des sciences de la nutrition à l'université Tufts à Boston, qui a dirigé l'étude. Outre sa richesse en oméga-3, les poissons fournissent certaines protéines spécifiques, de la vitamine D, du sélénium et d'autres minéraux, relèvent les chercheurs. "La plupart des études diététiques sur les acides gras et leurs effets sur la santé étaient fondées sur des questionnaires pour déterminer leur consommation", note le Dr Mozaffarian. "Ce nouveau consortium mondial de recherche fournit une possibilité sans précédent de comprendre comment les bio-marqueurs sanguins d'un grand nombre de différents acides gras agissent sur la santé", explique-t-il, notant que de nombreuses autres recherches dans ce domaine sont en cours.

Fête à la mode US


vendredi 21 octobre 2016

Le Maroc à l'heure du développement transfrontalier

La création d’un partenariat stratégique autour du développement économique transfrontalier nécessite tout d’abord de connaître le tissu économique et d’identifier ce qui est ou pourrait être spécifiquement transfrontalier dans le développement économique d’un territoire donné. Cette connaissance doit contribuer à la construction d’un argumentaire sur l’intérêt de développer des politiques de soutien du développement économique transfrontalier. Ce message peut ensuite être diffusé auprès des citoyens et des élus, via des colloques, des publications, des articles de presse, des vidéos de témoignages concrets, qui permettent d’incarner la réalité. Un état des lieux, régulièrement actualisé, devrait porter notamment sur : les secteurs et les filières économiques présents, les entreprises, les clusters, les pôles de compétitivité, les zones d’activités, les pépinières d’entreprises, les centres de recherche, les établissements d’enseignement supérieur, le marché de l’emploi, la formation professionnelle, etc. Établir un état des lieux permet ensuite d’identifier les grandes tendances des liens économiques transfrontaliers (filières transfrontalières, liens de sous-traitance, prestations de services transfrontaliers, échanges commerciaux, interclustering, coopération dans le domaine de la recherche, flux de l’emploi transfrontalier, etc.). La réalisation de cet état des lieux peut passer par des études, la mise en place d’observatoires transfrontaliers, ou bien la réalisation de séminaires thématiques. Les études permettent d’analyser un territoire ou une dimension du développement économique transfrontalier. Les observatoires transfrontaliers sont chargés du suivi des évolutions d’un territoire transfrontalier, y compris celles du tissu économique. À long terme, ils peuvent identifier l’impact de l’intégration transfrontalière sur le développement économique d’un territoire. Les observatoires offrent ainsi une vision dynamique complémentaire des études réalisées à un instant précis. permettre d’orienter les politiques de développement économique et d’aménagement du territoire et de guider les acteurs publics et privés dans leur prise de décision. Ils assurent également une meilleure visibilité du territoire transfrontalier pour le grand public et pour cette raison, il est prioritaire de financer des actions d’observation statistique à long terme dans le domaine du développement économique et de l’emploi. En ce sens, le Comité Stratégique Transfrontalier sur l’observation, initié par le CGET et la MOT en 2013 et qui regroupe une dizaine d’États européens, vise à promouvoir l’amélioration et l’enrichissement progressif et pragmatique du référentiel de données et d’indicateurs transfrontaliers. Concernant les indicateurs, il faut veiller aux différences de définition et de perception culturelle de ceux-ci, afin de se mettre d’accord sur un système qui convienne à toutes les parties prenantes à la coopération. Les séminaires thématiques permettent d’actualiser un état des lieux ou au contraire de diffuser les informations existantes aux acteurs concernés. Source: voyage incentive Maroc.

mardi 26 juillet 2016

L'Ukraine est en défaut de paiement

Le ministère russe des Finances a lancé des débats judiciaires avec l’Ukraine sur la dette de cette dernière envers la Fédération de Russie, dette s’élevant à 3 milliards de dollars, suite à la fin de tous les délais prévus pour effectuer ce remboursement. Selon l'annonce du ministère russe, l'Ukraine n'a pas effectué le paiement de la somme totale de 3.075 milliards de dollars correspondant au remboursement et au règlement des obligations appartenant à la Russie, pendant de la période se terminant le 31 décembre 2015. Actuellement, l'Ukraine est en défaut de paiement pour ces obligations. Les titres ukrainiens faisant l'objet des débats judiciaires entamés ont été achetés par la Russie à la fin de l'année 2013, et devraient être remboursés le 20 décembre dernier. L'Ukraine devait effectuer le paiement correspondant le 21 décembre, mais l'argent n'a pas été transmis. Au terme de la période spéciale de 10 jours, soit le 31 décembre, en cas de non-paiement, l'Ukraine devait se retrouver en défaut de paiement, ce qui est donc actuellement constaté. L'Ukraine avait déjà rejeté la proposition de la Russie de restructurer la dette sous la forme d'un ultimatum exigeant non seulement de reporter les remboursements, mais également d'annuler une partie de ceux-ci. La dette ukrainienne a le statut de dette souveraine, ce qui est, en particulier, confirmé par la décision correspondante du Fonds monétaire internationale (FMI). Kiev, pour sa part, insiste pour affirmer qu'il s'agit d'une dette simple, et que la Russie devrait participer à sa restructuration sous les mêmes conditions que les créditeurs particuliers d'autres obligations ukrainiennes. De plus, Kiev a imposé un moratoire de paiement de cette dette à la Russie. Dans la situation actuelle, le ministère russe s'est adressé à la société The Law Debenture Corporation plc, qui est un représentant du créditeur conformément à la documentation d'émission sur les obligations, et a déclenché les procédures nécessaires pour entamer les débats judiciaires avec l'Ukraine. Une requête correspondante sera déposée auprès de la cour anglaise. Cependant, le ministre russe des Finances Anton Siluanov avait précédemment déclaré que même le déclenchement des débats judiciaires ne privait pas la partie ukrainienne d'une possibilité de régler la situation. La déclaration actuelle du ministère confirme cette position de la Russie. "La Fédération de Russie était toujours prête à considérer les possibilités de coopérer avec l'Ukraine, en conformité avec le programme du FMI. La Russie a l'intention d'étudier attentivement toute proposition importante de l'Ukraine, et croit également que le lancement des débats judiciaires n'exclut pas le dialogue constructif pour parvenir à un règlement convenable de la dette", annonce le ministère russe. En décembre 2013, Moscou avait acheté des obligations d'Etat ukrainiennes à échéance de deux ans. Plus tard, les nouvelles autorités ukrainiennes ont essayé de présenter la dette comme un simple endettement commercial. Cependant, cette tentative a échoué lorsque le FMI a confirmé le statut de cette dette comme souveraine.

Partenariat Finlande-Russie

Dans son discours du Nouvel An, le président finlandais Sauli Niinisto a déclaré que les relations russo-finlandaises figuraient au nombre des priorités pour la politique étrangère de son pays. La politique internationale, ainsi que les problèmes intérieurs de la Finlande liés à la crise migratoire, ont fait l'objet du discours de M.Niinisto, déclare la télévision et la radio finlandaise Yle. Selon le dirigeant, les relations avec la Russie et la Suède et le partenariat des pays de l'Europe du Nord ainsi que le travail commun au sein de l'Union européenne et dans le cadre de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord occupent une place essentielle dans le cadre de la politique étrangère finlandaise. Quant aux problèmes liés aux réfugiés, le président finlandais s'est montré critique envers la pratique d'accueil des migrants dans les pays du nord. M.Niinisto s'est également prononcé contre l'atmosphère de haine et les conflits entre les Finlandais et les migrants qui arrivent dans le pays. Par ailleurs, le président a rappelé que la situation demeurait difficile au Proche-Orient et en Afrique du nord. Cela pourrait signifier pour la Finlande un plus grand nombre de demandeurs d'asile pour l'année qui vient de débuter.

lundi 9 mai 2016

Souvenir de NY


Force du Portugal

A trop écouter les médias français, on pourrait croire que Syriza, Podemos et les partis d’ultragauche sont l’avenir de l’Europe. Mais on le sait bien, les journalistes français manquent souvent de discernement. En septembre 2013, ils doutaient de la réélection de la chancelière Angela Merkel. Elle fut pourtant reconduite pour la troisième fois. En mai dernier, ils pronostiquaient la victoire des travaillistes britanniques aux législatives. Hélas pour eux, malgré l’usure du pouvoir, c’est David Cameron qui l’emporta face à un leader socialiste au programme proche de celui de François Hollande. Il faut dire que Cameron avait renoué avec la croissance, jugulé les déficits, baissé le chômage… De ces victoires qui contredisaient la bonne presse, Jean-François Copé tira un théorème : « Les dirigeants qui font ce qu’ils disent, dont la main ne tremble pas pour prendre des décisions nécessaires et mener des réformes courageuses, et qui obtiennent des résultats concrets et positifs sont réélus. Les autres sont désavoués par le suffrage universel et enregistrent des défaites électorales. » Imparable. Début octobre, c’est encore Copé qui donna de l’écho sur son blog au succès de la coalition de droite au Portugal. Merci. Nos journalistes n’avaient pas vraiment tu la victoire du premier ministre sortant Pedro Passos Coelho et de son allié libéral Paulo Portas. Mais on était très loin des heures de direct consacrées par nos chaînes d’info aux succès électoraux de Syriza et au drame du peuple grec, forcément victime des banques et de la troïka… Copé a bien connu Pedro Passos Coelho. Il dit de lui : « C’est l’anti-Tsipras et il a fait du Portugal l’anti-Grèce. » Vrai. Quand il a été élu, en juin 2011, le Portugal était moribond. Pour éviter la banqueroute, il a dû accepter un plan de sauvetage de 78 milliards d’euros, négocié avec l’Europe et le FMI. Ensuite, Passos Coelho a réformé. Pas comme Tsipras et Hollande. Il a vraiment réformé : augmentation de la durée du travail, baisse du traitement des fonctionnaires, hausse de la TVA, augmentation de l’âge de départ à la retraite, gel du salaire minimum, réduction des prestations sociales, suppression du quart des mairies, assouplissement du marché du travail, privatisations… Aujourd’hui bien sûr, tout n’est pas rose à Lisbonne. Mais la courbe du chômage s’est très nettement inversée. Le déficit public a été divisé par deux. La croissance va atteindre 1,6 % (plus que la France). Et le pays a même pu rembourser en avance ses échéances au FMI. Du jamais-vu. « Grâce à ses efforts, le Portugal a évité un scénario à la grecque », résume Copé.

lundi 11 janvier 2016

Un cowboy en Camargue

Lorsque mon comité d'entreprise propose un voyage, il s'agit généralement d'un aller-retour pour Disneyland. Mais une fois n'est pas coutume, il a décidé cette fois-ci de faire preuve d'un peu plus d'originalité, en proposant un voyage de groupe en Camargue. Evidemment, j'ai sauté sur l'occasion. Et c'est ainsi que je reviens à peine du pays des taureaux noirs, des chevaux blancs et des Tsiganes. Et à peine mes valises posées, j'ai eu envie de vous décrire l'hébergement auquel nous avons eu droit, tant que ma mémoire est encore fraîche. Nous avons logé dans une ancienne manade camarguaise, située au sud d’Arles, et portant le doux nom de Mas de Peint. Pour ceux qui n'ont jamais visité la Camargue, il est peut-être utile que je vous donne une idée de l'atmosphère assez unique de cette région. On n'y trouve pas de châteaux, rien que de simples ranchs blanchis à la chaux ; et pas d’héritage aristocratique non plus : propriétaires et garçons de ferme travaillent côte à côte. On y joue du flamenco (les Gypsy Kings, par exemple, viennent de Camargue) ; on y donne des courses de taureaux au cours desquelles d’agiles razeteurs essayent d’arracher un ruban aux cornes du taureau (et de quitter l’arène avant de se faire embrocher). Hommes et femmes y portent fièrement les tissus, imprimés sur bois, fabriqués par des compagnies telles que Souleïado. En fait, de manière générale, on y retrouve un style de vie plus proche de celui du Nouveau Mexique, ou des estancias d’Argentine, que de l’impeccable raffinement du nord de la France. Le propriétaire du Mas de Peint, qui est né en Camargue, tient d'ailleurs beaucoup à ses racines « cow-boy ». Il prend toujours part aux rassemblements de chevaux ou de bétail, passe souvent le plus clair de sa journée sur son cheval (blanc, bien sûr), et ne porte que le costume du gardian : chemise à motifs cachemire, pantalons en moleskine et bottes de cheval ! Avec sa femme Lucille, architecte, il a décidé, il y a quelques années, de convertir une partie de son ranch en un petit hôtel de luxe. Mais il n’a pas pour autant abandonné ses bêtes : cinquante chevaux blancs et trois cents taureaux noirs. Et ils sont parvenus à conserver avec ce Mas la rudesse si caractéristique de la Camargue. Les clients n'y sont ni choyés ni bichonnés comme dans un cinq-étoiles. Ils sont plutôt traités comme des amis venus les aider à rassembler les chevaux. Durant notre séjour, nous avons donc mangé dans la cuisine, passé nos journées à cheval pour aider à rassembler les troupeaux... et nous sommes écroulés de fatigue au soir dans une chambre jolie mais pas outrageusement pomponnée. Rien de fastueux, rien de tapageur, mais la douce sensation d’une hospitalité vraie, d’une bonne cuisine et de la vie au grand air. Je ne connaissais pas cette région, mais j'ai été vraiment conquis. Contrairement à d’autres parties de l’Europe, la Camargue n’a pas été aseptisée et uniformisée par le tourisme. On est à des années-lumière de Disney. En Camargue, les gens se cramponnent férocement à leur style de vie. Et c'est décidément tant mieux. C'est de loin le meilleur voyage de groupe que j'ai eu l'occasion de faire par mon comité d'entreprise ! Si cela vous intéresse, je vous laisse le lien vers le spécialiste du voyage de Comité d’Entreprise. Suivez le lien pour les infos.

Les japonais contre la militarisation du pays

Suite à l’adoption par le parlement d'une loi qui élargit les pouvoirs des forces d’autodéfense, des milliers de jeunes Japonais de tout le pays sont sortis dans la rue pour protester. Selon l'agence Kyodo, des manifestations ont eu lieu dans presque 60 villes du pays. Les évènements se sont déroulés dans plusieurs préfectures, ainsi que dans la région de la capitale japonaise. La manifestation à Tokyo a rassemblé près de 6.500 personnes, qui portaient les affiches avec des slogans pacifistes et scandaient "Non à la guerre!" et "A bas les changements de la Constitution!". Les organisateurs et la plupart des participants des manifestations étaient des membres de mouvements de jeunesse. Les amendements à la législation de la défense adoptés par le parlement cet été ont permis aux militaires japonais de participer à des opérations militaires pour défendre "les pays amis", même si le Japon n'est pas en danger direct. Ces amendements ont également levé plusieurs restrictions aux opérations des contingents de l'ONU, à l'étranger. La loi permet aux forces d'autodéfense de fournir un soutien logistique non seulement aux Etats-Unis, mais aux forces armées d'autres "pays amis". La liste de ces pays n'est pas précisée. Selon un récent sondage effectué par l'agence Kyodo, presque 70 % des citoyens du pays sont contre la loi sur l'extension des pouvoirs des forces nationales d'autodéfense.

Quand les sous-mariniers veulent utiliser Twitter

La Marine royale britannique a du mal à recruter les jeunes Britanniques pour servir à bord des sous-marins, car les jeunes ne sont plus prêts à vivre sans les réseaux sociaux, annonce le tabloïd britannique Daily Mail. Les sous-mariniers passent jusqu'aux 90 jours sous l'eau et c'est un vrai problème pour la Royal Navy qui a vu quelques 1.740 marins quitter leurs postes ses 12 derniers mois. D'après les recruteurs anglais, le problème, c'est qu'ils veulent de meilleures conditions de travail et ne sont plus prêts à renoncer à leur rythme de vie habituel, l'isolement n'étant plus toléré. Les spécialistes expliquent qu'il s'agit d'une tendance générale: toutes les forces armées n'arrivent plus à répondre aux besoins de la génération des réseaux sociaux qui est très exigeante sur les conditions de travail et demande plus de ses employeurs. "Le fait que vous soyez déconnecté d'Internet et de Twitter est un obstacle sérieux pour le recrutement des jeunes", a souligné Nick Chaffey, chef de la consultation de défense de la société PA Consulting cité par le Daily Mail. Le fossé se creuse entre les besoins du poste et l'enthousiasme qu'il éveillerait, et des attentes de la prochaine génération d'employés", a-t-il ajouté. "Il est de plus en plus compliqué d'attirer des jeunes brillants quand il s'agit de changements tellement radicaux".