Lorsque mon comité d'entreprise propose un voyage, il s'agit généralement d'un aller-retour pour Disneyland. Mais une fois n'est pas coutume, il a décidé cette fois-ci de faire preuve d'un peu plus d'originalité, en proposant un voyage de groupe en Camargue. Evidemment, j'ai sauté sur l'occasion. Et c'est ainsi que je reviens à peine du pays des taureaux noirs, des chevaux blancs et des Tsiganes. Et à peine mes valises posées, j'ai eu envie de vous décrire l'hébergement auquel nous avons eu droit, tant que ma mémoire est encore fraîche. Nous avons logé dans une ancienne manade camarguaise, située au sud d’Arles, et portant le doux nom de Mas de Peint. Pour ceux qui n'ont jamais visité la Camargue, il est peut-être utile que je vous donne une idée de l'atmosphère assez unique de cette région. On n'y trouve pas de châteaux, rien que de simples ranchs blanchis à la chaux ; et pas d’héritage aristocratique non plus : propriétaires et garçons de ferme travaillent côte à côte. On y joue du flamenco (les Gypsy Kings, par exemple, viennent de Camargue) ; on y donne des courses de taureaux au cours desquelles d’agiles razeteurs essayent d’arracher un ruban aux cornes du taureau (et de quitter l’arène avant de se faire embrocher). Hommes et femmes y portent fièrement les tissus, imprimés sur bois, fabriqués par des compagnies telles que Souleïado. En fait, de manière générale, on y retrouve un style de vie plus proche de celui du Nouveau Mexique, ou des estancias d’Argentine, que de l’impeccable raffinement du nord de la France. Le propriétaire du Mas de Peint, qui est né en Camargue, tient d'ailleurs beaucoup à ses racines « cow-boy ». Il prend toujours part aux rassemblements de chevaux ou de bétail, passe souvent le plus clair de sa journée sur son cheval (blanc, bien sûr), et ne porte que le costume du gardian : chemise à motifs cachemire, pantalons en moleskine et bottes de cheval ! Avec sa femme Lucille, architecte, il a décidé, il y a quelques années, de convertir une partie de son ranch en un petit hôtel de luxe. Mais il n’a pas pour autant abandonné ses bêtes : cinquante chevaux blancs et trois cents taureaux noirs.
Et ils sont parvenus à conserver avec ce Mas la rudesse si caractéristique de la Camargue. Les clients n'y sont ni choyés ni bichonnés comme dans un cinq-étoiles. Ils sont plutôt traités comme des amis venus les aider à rassembler les chevaux. Durant notre séjour, nous avons donc mangé dans la cuisine, passé nos journées à cheval pour aider à rassembler les troupeaux... et nous sommes écroulés de fatigue au soir dans une chambre jolie mais pas outrageusement pomponnée. Rien de fastueux, rien de tapageur, mais la douce sensation d’une hospitalité vraie, d’une bonne cuisine et de la vie au grand air.
Je ne connaissais pas cette région, mais j'ai été vraiment conquis. Contrairement à d’autres parties de l’Europe, la Camargue n’a pas été aseptisée et uniformisée par le tourisme. On est à des années-lumière de Disney. En Camargue, les gens se cramponnent férocement à leur style de vie. Et c'est décidément tant mieux. C'est de loin le meilleur voyage de groupe que j'ai eu l'occasion de faire par mon comité d'entreprise ! Si cela vous intéresse, je vous laisse le lien vers le spécialiste du voyage de Comité d’Entreprise. Suivez le lien pour les infos.
lundi 11 janvier 2016
Les japonais contre la militarisation du pays
Suite à l’adoption par le parlement d'une loi qui élargit les pouvoirs des forces d’autodéfense, des milliers de jeunes Japonais de tout le pays sont sortis dans la rue pour protester.
Selon l'agence Kyodo, des manifestations ont eu lieu dans presque 60 villes du pays. Les évènements se sont déroulés dans plusieurs préfectures, ainsi que dans la région de la capitale japonaise.
La manifestation à Tokyo a rassemblé près de 6.500 personnes, qui portaient les affiches avec des slogans pacifistes et scandaient "Non à la guerre!" et "A bas les changements de la Constitution!". Les organisateurs et la plupart des participants des manifestations étaient des membres de mouvements de jeunesse.
Les amendements à la législation de la défense adoptés par le parlement cet été ont permis aux militaires japonais de participer à des opérations militaires pour défendre "les pays amis", même si le Japon n'est pas en danger direct. Ces amendements ont également levé plusieurs restrictions aux opérations des contingents de l'ONU, à l'étranger. La loi permet aux forces d'autodéfense de fournir un soutien logistique non seulement aux Etats-Unis, mais aux forces armées d'autres "pays amis". La liste de ces pays n'est pas précisée.
Selon un récent sondage effectué par l'agence Kyodo, presque 70 % des citoyens du pays sont contre la loi sur l'extension des pouvoirs des forces nationales d'autodéfense.
Quand les sous-mariniers veulent utiliser Twitter
La Marine royale britannique a du mal à recruter les jeunes Britanniques pour servir à bord des sous-marins, car les jeunes ne sont plus prêts à vivre sans les réseaux sociaux, annonce le tabloïd britannique Daily Mail.
Les sous-mariniers passent jusqu'aux 90 jours sous l'eau et c'est un vrai problème pour la Royal Navy qui a vu quelques 1.740 marins quitter leurs postes ses 12 derniers mois. D'après les recruteurs anglais, le problème, c'est qu'ils veulent de meilleures conditions de travail et ne sont plus prêts à renoncer à leur rythme de vie habituel, l'isolement n'étant plus toléré.
Les spécialistes expliquent qu'il s'agit d'une tendance générale: toutes les forces armées n'arrivent plus à répondre aux besoins de la génération des réseaux sociaux qui est très exigeante sur les conditions de travail et demande plus de ses employeurs.
"Le fait que vous soyez déconnecté d'Internet et de Twitter est un obstacle sérieux pour le recrutement des jeunes", a souligné Nick Chaffey, chef de la consultation de défense de la société PA Consulting cité par le Daily Mail. Le fossé se creuse entre les besoins du poste et l'enthousiasme qu'il éveillerait, et des attentes de la prochaine génération d'employés", a-t-il ajouté. "Il est de plus en plus compliqué d'attirer des jeunes brillants quand il s'agit de changements tellement radicaux".
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