mardi 26 juillet 2016

L'Ukraine est en défaut de paiement

Le ministère russe des Finances a lancé des débats judiciaires avec l’Ukraine sur la dette de cette dernière envers la Fédération de Russie, dette s’élevant à 3 milliards de dollars, suite à la fin de tous les délais prévus pour effectuer ce remboursement. Selon l'annonce du ministère russe, l'Ukraine n'a pas effectué le paiement de la somme totale de 3.075 milliards de dollars correspondant au remboursement et au règlement des obligations appartenant à la Russie, pendant de la période se terminant le 31 décembre 2015. Actuellement, l'Ukraine est en défaut de paiement pour ces obligations. Les titres ukrainiens faisant l'objet des débats judiciaires entamés ont été achetés par la Russie à la fin de l'année 2013, et devraient être remboursés le 20 décembre dernier. L'Ukraine devait effectuer le paiement correspondant le 21 décembre, mais l'argent n'a pas été transmis. Au terme de la période spéciale de 10 jours, soit le 31 décembre, en cas de non-paiement, l'Ukraine devait se retrouver en défaut de paiement, ce qui est donc actuellement constaté. L'Ukraine avait déjà rejeté la proposition de la Russie de restructurer la dette sous la forme d'un ultimatum exigeant non seulement de reporter les remboursements, mais également d'annuler une partie de ceux-ci. La dette ukrainienne a le statut de dette souveraine, ce qui est, en particulier, confirmé par la décision correspondante du Fonds monétaire internationale (FMI). Kiev, pour sa part, insiste pour affirmer qu'il s'agit d'une dette simple, et que la Russie devrait participer à sa restructuration sous les mêmes conditions que les créditeurs particuliers d'autres obligations ukrainiennes. De plus, Kiev a imposé un moratoire de paiement de cette dette à la Russie. Dans la situation actuelle, le ministère russe s'est adressé à la société The Law Debenture Corporation plc, qui est un représentant du créditeur conformément à la documentation d'émission sur les obligations, et a déclenché les procédures nécessaires pour entamer les débats judiciaires avec l'Ukraine. Une requête correspondante sera déposée auprès de la cour anglaise. Cependant, le ministre russe des Finances Anton Siluanov avait précédemment déclaré que même le déclenchement des débats judiciaires ne privait pas la partie ukrainienne d'une possibilité de régler la situation. La déclaration actuelle du ministère confirme cette position de la Russie. "La Fédération de Russie était toujours prête à considérer les possibilités de coopérer avec l'Ukraine, en conformité avec le programme du FMI. La Russie a l'intention d'étudier attentivement toute proposition importante de l'Ukraine, et croit également que le lancement des débats judiciaires n'exclut pas le dialogue constructif pour parvenir à un règlement convenable de la dette", annonce le ministère russe. En décembre 2013, Moscou avait acheté des obligations d'Etat ukrainiennes à échéance de deux ans. Plus tard, les nouvelles autorités ukrainiennes ont essayé de présenter la dette comme un simple endettement commercial. Cependant, cette tentative a échoué lorsque le FMI a confirmé le statut de cette dette comme souveraine.

Partenariat Finlande-Russie

Dans son discours du Nouvel An, le président finlandais Sauli Niinisto a déclaré que les relations russo-finlandaises figuraient au nombre des priorités pour la politique étrangère de son pays. La politique internationale, ainsi que les problèmes intérieurs de la Finlande liés à la crise migratoire, ont fait l'objet du discours de M.Niinisto, déclare la télévision et la radio finlandaise Yle. Selon le dirigeant, les relations avec la Russie et la Suède et le partenariat des pays de l'Europe du Nord ainsi que le travail commun au sein de l'Union européenne et dans le cadre de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord occupent une place essentielle dans le cadre de la politique étrangère finlandaise. Quant aux problèmes liés aux réfugiés, le président finlandais s'est montré critique envers la pratique d'accueil des migrants dans les pays du nord. M.Niinisto s'est également prononcé contre l'atmosphère de haine et les conflits entre les Finlandais et les migrants qui arrivent dans le pays. Par ailleurs, le président a rappelé que la situation demeurait difficile au Proche-Orient et en Afrique du nord. Cela pourrait signifier pour la Finlande un plus grand nombre de demandeurs d'asile pour l'année qui vient de débuter.