mercredi 21 juin 2017
La fin du roaming en Europe
Importante source de revenus pour les opérateurs télécoms, les frais d'itinérance (roaming) disparaissent dans l'Union européenne. Tout ce qu'il faut savoir. Dix ans de négociations, de lobbying et de discussions. Ce 15 juin 2017 est une date symbolique pour l'économie européenne. Elle marque la suppression des frais d'itinérance (roaming) pour les voyageurs dans l'Union européenne. "Depuis 2007 on avait obtenu des avancées sur les appels, en 2009 sur les SMS et en 2011 sur la Data. C'est une nouvelle étape importante qui est initiée car l'utilisation des smartphones, ça fait marcher les applis et les services numériques. Cela participe à l'économie et à la consommation", note une source proche du dossier au sein de la Commission européenne. Concrètement, à compter de ce jeudi, "c'est la fin du principe d'itinérance" et des frais qui vont de pair. "A partir d'aujourd'hui vous payez en Allemagne comme si vous étiez en France", indique une source au sein de la Commission européenne qui se félicite de la concrétisation positive pour le grand public d'un travail politique titanesque, lancé en 2004 par l'ancienne commissaire Viviane Reding. "Les grands opérateurs ont tout fait à l'époque pour m'empêcher de mettre un projet de loi sur la table. Ils ont dépensé des sommes colossales dans des bataillons de lobbyistes. Ils jugeaient inconcevable qu'un responsable politique prépare une loi pour intervenir sur le marché. Mais leurs marges atteignaient presque 100%, c'était franchement de l'arnaque", racontait après coup la commissaire dans L'Opinion cette semaine. Quand un voyageur français se déplace dans l'un des 27 pays membres de l'Union européenne (plus Norvège, Liechtenstein et Islande), y compris dans les DOM dorénavant et toujours dans le Royaume-Uni jusqu'à sa sortie de l'UE (en 2019), il jouira des conditions tarifaires de son contrat national. A son arrivée dans le nouveau pays, "son opérateur doit lui communiquer les conditions d'utilisation de son forfait", précise une source européenne, affichant le texto reçu personnellement sur son téléphone ce matin. "Vous disposez en France des mêmes conditions qu'en Belgique", est-il écrit. Exemple: un Français voyage à Rome et appelle son hôtel italien. C'est compris dans le forfait. A l'inverse, un appel depuis la France vers l'hôtel de Rome sera surtaxé. Ainsi, paradoxe européen, un Français domicilié près de la frontière italienne aura tout intérêt à franchir la bordure pour passer un coup de téléphone international s'il ne veut pas payer une surtaxe.
jeudi 1 juin 2017
Luxe ne veut pas forcément dire bien-être. Le mois dernier, mon épouse et moi avons fait une escapade romantique dans un hôtel merveilleux,probablement l'un des plus beaux hôtels aux USA. Il s'agissait d'un cinq étoiles avec tout le luxe qui va avec. Grand jardin, douche king size, climatisation, cuisine raffinée... Notre séjour a évidemment été inoubliable. Dans le salon, il y avait des hublots à même le plancher, d'où l'on pouvait admirer la faune aquatique en dessous. Nous avions l'impression de vivre dans un rêve. Et si vous n'avez jamais fait un séjour de luxe, autant vous le dire tout de suite : il y a une chose qu'il vous faut savoir : on se fait rapidement, à la vie princière ! Le problème inhérent à un tel séjour, c'est le retour à la maison. De retour de ce voyage hors de la réalité, ma femme et moi avons donc regagné notre réalité sans étoile. La maison qui vous donne parfois l'impression de tomber en morceaux ; le pommeau de douche qui s'obstine à s'entartrent toutes les deux semaines ; le service qui laisse à désirer : lorsqu'on veut quelque chose, il faut se débrouiller soi-même. Bref, si l'escapade est plaisante, le retour est un retour de bâton. Alors qu'on était enchanté de sa vie avant le voyage, on est déçu par le réel. Du coup, j'en viens à me demander si ce genre d'aperçu d'une autre vie n'est-il pas pire que mieux ? Cela revient à vivre une vie de prince pendant une poignée de jours, pour ensuite retourner vivre dans son trou, en se réchauffant grâce au tendre souvenir de cette autre vie sans contrainte. C'est un peu comme montrer à un enfant un délicieux gâteau, pour lui dire : "Regarde bien, car tu n'y auras pas droit". Il y a quelque chose d'assez néfaste là-dedans. Bien entendu, ma femme ne s'intéresse pas à ces considérations ; elle est déjà en train de se pencher sur les annonces pour notre prochaine virée en amoureux. Je pense même qu'elle regarde pour retourner à ce même hôtel. Il est vrai que nous avons fait pas mal d'hôtels de luxe, et que c'est vraiment l'un des plus beaux hôtels des USA. Mais pour ma part, je préfèrerais opter pour un hôtel moins luxueux. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste sur les plus beaux hotels du monde.
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