Voilà comment on pourrait décrire ce que j'ai pu ressentir, et dans quel état je suis ressorti avant-hier à la fin d'une expérience insolite : un baptême de voltige aérienne. Le vol s'est déroulé du côté de La Roche sur Yon, en Vendée, à bord d'un Extra 330 LX. Ma plus grande frousse, en définitive, ne se sera pas faite sentir durant le vol mais avant. Car quand je me suis retrouvé dans ma combinaison de vol, étrangement, toute peur m'a quitté : j'étais fin prêt au décollage ! Quand j'ai entendu le pilote m'indiquer qu'on allait entamer la voltige, j'ai bien senti mes intestins se liquéfier un court instant, mais dès qu'on a accompli la première figure (un torque roll), j'ai d'emblée pris un plaisir jubilatoire. En termes de sensations, je dois dire que j'ai été garni ! J'avais demandé de la voltige extrême et j'ai été servi sur un plateau ! A tel point que lorsqu'on a regagné le sol, j'étais légèrement nauséeux. En plus de ça, je macérais dans ma sueur (on transpire pas mal parce qu'il faut contracter ses muscles tout du long pour combattre les G et éviter le voile noir), ce qui me donnait l'air d'un chien mouillé. Imaginez : j'avais le teint crayeux, je dégoulinais, et je serrais convulsivement le petit sac en papier qu'on m'avait remis, persuadé que le contenu de mon estomac allait se faire la malle. Bref, même si j'ai adoré l'expérience, j'ai aussi été enchanté de regagner le plancher des vaches ! Si vous voulez vous faire une idée de ce qu'on éprouve là-haut, pensez à ce que vous éprouvez lorsqu'on vous prend la tension et que votre bras est pressé dans le brassard du tensiomètre. Et maintenant, imaginez que c'est tout votre corps qui est dans ce brassard : vous aurez alors une idée de ce qu'on éprouve tout au long d'un vol acrobatique. Si vous êtes de ceux qui sont rapidement malades en voiture, ne prévoyez jamais de grimper dans un avion de voltige. Mais dans l'autre cas, n'hésitez pas un seul instant. C'est le genre d'expérience à vivre au moins une fois ! Voilà un lien vers mon baptême de voltige à La Roche sur Yon, pour les mordus d'adrénaline. Et petit conseil pour la route, si vous vous lancez : n'hésitez pas à signaler au pilote que vous ne vous sentez pas très bien. J'ai joué le bravache et pour finir, c'est comme ça je me suis retrouvé avec mon sac à vomi avant la fin. Mieux vaut connaître (et reconnaître) ses limites pour vivre pleinement l'expérience jusqu'au bout.
lundi 19 octobre 2015
Quand la France aide la Chine à conquérir l'Afrique
Le Premier ministre chinois Li Keqiang a signé, mercredi, un accord de collaboration avec la France pour conquérir de nouveaux marchés en Afrique, notamment dans les secteurs clés des infrastructures et de l’énergie.
Simple déclaration d’intention ou tournant dans la collaboration franco-chinoise ? Les autorités françaises veulent croire que la signature, par le Premier ministre chinois Li Keqiang, mercredi 1er juillet, d’un accord promouvant des "partenariats franco-chinois" sur des marchés étrangers, se traduira par des contrats mirobolants.
Le Premier ministre Manuel Valls, qui a accueilli son homologue chinois en France, a qualifié cet accord "d'historique". Selon ses termes, les deux pays s'engagent à travailler ensemble à des projets dans les domaines des infrastructures et de l'énergie et à introduire de "nouvelles formules de cotraitance, de coproduction et de cofinancement". Des partenariats qui viseront "prioritairement l'Asie et l'Afrique".
"Travaillons ensemble afin de faire progresser les infrastructures, l'industrialisation et la réduction de la pauvreté. Cela servira les intérêts de tous, a déclaré mercredi le Premier ministre chinois dans un discours au siège de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) à Paris. Cela aidera les pays en développement à avancer progressivement vers la prospérité et cela aidera la Chine à trouver des marchés pour ses capacités de production."
Confrontée à des surcapacités industrielles et au ralentissement de sa demande intérieure, la Chine cherche à élargir ses débouchés. Elle espère profiter de l'expertise des groupes français sur des marchés où ils sont implantés de longue date, en Afrique notamment.
"C'est du gagnant-gagnant, a commenté un responsable français sous couvert d'anonymat. Les Chinois ont une puissance financière, on a un savoir-faire."
Les échanges entre la Chine et l'Afrique ont explosé en 15 ans, soulignait récemment Standard and Poor's : 23 % des exportations des 18 pays d'Afrique subsaharienne notés par l'agence étaient destinés à la Chine en 2013, contre 4,6 % en 2000.
Les investissements directs chinois sur le continent ont bondi à 1,6 milliard de dollars en 2013, contre 145 millions en 2005.
C'est la Chine qui a financé et construit la nouvelle ligne ferroviaire de 750 km reliant l'Éthiopie au port de Djibouti, elle aussi qui édifiera à partir de 2016 un stade de 60 000 places à Abidjan, capitale de la Côte d'Ivoire.
"Après plusieurs années d'engagement en Afrique, le constat pour les Chinois est qu'ils ne sont pas aimés. Ils nous demandent notre savoir-faire pour se faire aimer", explique le responsable français anonyme.
"L'accord ne concerne pas que l'Afrique mais aussi l'Asie, ce qui nous permet des ouvertures de marchés. En Afrique, l'idée n'est pas de se faire prendre des marchés, on restera vigilant", a-t-il assuré.
Devenue la deuxième économie mondiale, la Chine pointe seulement au 80e rang en termes de PIB par habitant, à 7 589 dollars par an. Et si 600 millions de Chinois sont officiellement sortis de la pauvreté ces dernières années, 200 millions d'entre eux restent en grande précarité - "soit les populations combinées de la France, de l'Allemagne et du Royaume-uni", a souligné Li Keqiang.
Avant de conclure : "le développement de la Chine ne pourra se faire sans le reste du monde".
Pas de visa pour le chef de la Douma
La Russie a jugé "scandaleux", mercredi, le refus de la Finlande d'octroyer, conformément aux sanctions européennes contre Moscou, un visa au président de la Douma, Sergueï Narychkine. Ce dernier devait participer à une réunion de l'OSCE à Helsinki. Le président de la chambre basse du Parlement russe, Sergueï Narychkine, s’est vu refuser l’entrée en Finlande, a annoncé la diplomatie finlandaise mercredi 1er juillet. L’homme réputé proche de Vladimir Poutine devait conduire à Helsinki la délégation russe, composée de 15 membres, lors de la 24e session annuelle de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE qui se réunit du 5 au 9 juillet. Lors de cette session, les délégués doivent étudier une proposition de résolution condamnant "l'agression unilatérale et injustifiée de la Russie contre la souveraineté et l'intégrité du territoire de l'Ukraine". Moscou avait décidé de contre-attaquer en présentant une proposition de résolution supplémentaire sur "l'irrecevabilité du recours aux sanctions contre des parlementaires des États participant à l'OSCE". Seulement voilà, sur les 15 membres de la délégation russe qui devaient participer à cette session, six, dont Sergueï Narychkine, n'ont pas obtenu de visa pour la Finlande. Helsinki a indiqué avoir "conclu, après des consultations et une analyse approfondie", que les raisons des six délégués russes de se rendre en Finlande n'étaient pas suffisantes pour leur permettre l'accès au territoire. Le 4e personnage de l'État russe est ainsi privé de visa en raison de sa présence sur la liste noire de l'Union européenne depuis plus d'un an. En signe de protestation, Sergueï Narychkine a prévenu que "l'ensemble de la délégation russe ne participera pas au rassemblement". Et dans la soirée, le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé que seul un diplomate de l'ambassade de Russie à Helsinki représenterait le pays. De son côté, le Kremlin a immédiatement dénoncé un refus "inacceptable". "Évidemment, nous considérons que c'est scandaleux", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. "Nous considérons ce genre d'actions comme ouvertement inamicales", a quant à lui estimé le ministère russe des Affaires étrangères, qui a convoqué l'ambassadeur finlandais à Moscou pour réclamer des explications. Depuis qu'il est sous le coup des sanctions, Sergueï Narychkine s’est déjà rendu à plusieurs reprises en Europe, notamment à Paris et Bruxelles. Pour chacun de ces déplacements, il était cependant officiellement invité par une organisation internationale, comme l'Unesco ou le Conseil de l'Europe, ce qui n’est pas le cas de l’événement organisé à Helsinki. En 2014, en réponse à l'annexion de la Crimée par la Russie, l'Union européenne a interdit de séjour sur son territoire un certain nombre de personnalités russes dont le président de la Douma, un proche du président Vladimir Poutine. Moscou avait répondu à ces sanctions en interdisant à son tour l'accès de son territoire à une liste de 89 personnalités européennes.
lundi 31 août 2015
J'ai fait mon parfum
Je suis un fervent adepte du Do it yourself. Dès que je peux mettre la main à la pâte, au panier ou dans le cambouis, je n'hésite pas une seconde. Mais il y a toute de même des domaines auquel je n'aurais jamais penser m'intéresser : par exemple, concevoir son propre parfum lors d'un atelier spécialisé. Et je serais passé à côté de quelque chose, car l'expérience a été vraiment passionnante ! J'ai pratiqué cette activité singulière à Paris, et je dois dire qu'elle s'est avérée riche d'enseignements. Réaliser son parfum s'est révélé un peu plus difficile que ce à quoi je m'attendais. Je l'ai compris dès mon arrivée, je me suis retrouvé devant un « orgue à parfums » : il s'agit d'une sorte de bureau à plusieurs étages, sur lesquelles se trouvent plus de 120 bouteilles qui gardent chacune une fragrance. Et j'ai dû les sentir une à une pour fabriquer mon propre parfum ! C'est qu'un parfum combine 100 produits différents, et dispose de 3 « notes ». Chaque note requiert une grande attention dans sa composition (oui, le lien avec la musique est très présent) : chacune d'elles ne doit en effet pas entraver les autres. La note de tête, c’est d'une certaine manière la proue du parfum, celle qui attire l’attention lorsqu'on entrouvre un flacon de parfum. Légère et volatile, elle disparaît assez vite (2 heures après l’application). La note de cœur, en second lieu, reste entre 2 et 10 heures. C'est d'une certaine manière elle qui donne le « la » du parfum : est-ce qu'il est plutôt fruité, épicé, fleuri ? Enfin, elle prépare également la venue de la note de fond. Cette dernière est celle qui reste après qu'on soit passé, celle qui laisse des traces sur un vêtement… C'est elle qui, en somme, fixe le parfum. Elle peut d'ailleurs rester jusqu’à plusieurs jours après l'application. Pour élaborer un parfum, on conçoit en premier lieu la note de fond, puis la note de cœur et pour finir la note de tête. Et chaque senteur ajoutée doit être immédiatement consignée au propre pour garder la recette. Une expérience plutôt difficile et délicate, mais que je conseille vivement. On prête beaucoup plus attention aux fragrances, suite à ça, les bonnes comme les mauvaises, et on se met à imaginer des parfums étranges et improbables. J'ai vraiment été conquis par cette activité originale, et hésite même à recommencer ! Suivez le lien pour le contact du prestataire de création de parfum.
Russophobie du journalisme
Guy Mettan, journaliste et homme politique suisse, évoque la crise du journalisme occidental, et les risques qu’elle fait courir à la liberté d’expression. Selon lui, les Occidentaux "ont tendance à voir la paille qui est dans l'œil des Russes plutôt que de voir la poutre qui est dans le leur".
Les médias occidentaux souffrent d'une crise structurelle depuis quinze ans. Leurs revenus publicitaires et des abonnements ne cessent de baisser alors que la concurrence des médias sociaux ne cesse de gagner en importance. Moins de journalistes, moins de pages, moins d'émissions, moins de temps d'enquête ont gravement réduit la diversité des tires mais aussi des opinions et des approches au sein des titres.
Par ailleurs, la prolifération des communicants dans les entreprises et les administrations a explosé et conduit à un formatage de l'info, une "pré-digestion" bref un contrôle effectif de la production médiatique qui est accentué par l'affaiblissement des grands groupes publics et la montée en puissance des médias privés.
C'est tout cela qui produit la pensée unique, ou le "journalisme embarqué" comme je l'appelle. Souvenez-vous des correspondants occidentaux obligés de suivre l'armée américaine pour informer sur la première guerre du Golfe. Ce journalisme embarqué a insidieusement pénétré les consciences et les médias, comme en témoigne en particulier leur adhésion aux préjugés antirusses véhiculés par les plumes les plus en vue des grands médias dominants (qui soi-dit en passant ont presque tous été rachetés par des gros entrepreneurs milliardaires ou des marchands d'armes).
Il y a heureusement des nuances et des minorités qui continuent à penser par elles-mêmes. En Europe surtout, mais aussi aux Etats-Unis. Elles existent et bouillonnent mais restent trop souvent confinées sous l'épaisse couche de glace des médias dominants.
Quand j'ai écrit mon livre sur la russophobie occidentale (Russie-Occident: une guerre de mille ans, qui vient de paraître aux Editions des Syrtes), j'ai été frappé de constater qu'il n'existe pratiquement pas d'études sur ce sujet en Europe continentale mais seulement en Angleterre et aux Etats-Unis, ce qui est un paradoxe. Mais les Allemands s'y sont mis et de nombreux livres viennent de paraître pour dénoncer la manière dont leurs médias ont manqué d'objectivité à propos de l'Ukraine. L'Italie et le sud de l'Europe ont toujours été plus critiques. Mais la France reste totalement imperméable à une couverture des événements qui ne soit pas unilatéralement pro-européenne et pro-américaine.
Il existe aussi de la propagande côté russe. Personne n'échappe à ce travers dans l'actuelle guerre de l'information qui ravage les médias. Mais les Occidentaux, qui se considèrent plus évolués que le reste du monde, sont sûrs de détenir seuls la vérité. Ils ont donc toujours tendance à voir la paille qui est dans l'oeil des Russes plutôt que de voir la poutre qui est dans le leur.
Le poids des préjugés, la défense étriquée des intérêts à court terme, la soumission à l'idéologie libérale et le parapluie militaire américains font le reste. Je n'ai pas l'ambition de renverser à moi tout seul des tendances aussi lourdes. Mais j'essaie au moins de lancer le débat et de poser des questions.
Tintin appartiendra bientôt à tout le monde ?
La société chargée de l'exploitation commerciale de l'œuvre d'Hergé vient de perdre son premier procès, aux Pays-Bas, sur l'utilisation d'extraits d'albums de "Tintin". Une décision qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour les héritiers.
Les héritiers d'Hergé ne peuvent pas réclamer de droits pour l'utilisation d'extraits d'albums de "Tintin", a décidé la justice néerlandaise, grâce à un document signé en 1942 par le dessinateur du célèbre reporter.
"Il est apparu d'un document de 1942 (...) que Moulinsart n'est pas à même de décider qui peut publier des images tirées des albums, et ne dispose donc pas des droits d'auteurs pertinents dans cette affaire", ont indiqué les juges de la Cour d'appel de La Haye dans leur décision, prise fin mai et transmise lundi 8 juin à l'AFP.
Moulinsart SA, la société chargée de l'exploitation commerciale de l'œuvre d'Hergé (produits dérivés, multimédia, applications...), est souvent critiquée pour défendre de manière très agressive l'héritage laissé par le dessinateur.
Elle avait ainsi attaqué en justice, début 2012, une petite association néerlandaise de fans de "Tintin", la Société Hergé, fondée en 1999.
Celle-ci compte 650 membres et édite trois fois par an un magazine de 32 à 40 pages intitulé "Duizend Bommen", destiné à ses membres. Les articles sur l'œuvre et la vie d'Hergé y sont illustrés de vignettes tirées des célèbres albums.
Moulinsart SA demandait aux juges de condamner l'association pour avoir utilisé ces copies de cases de Bande-dessinée, sans autorisation préalable et sans payer de droits. Mais, au cours de la procédure d'appel, l'avocate de la Société Hergé a créé la surprise en produisant un document datant de 1942 dans lequel le dessinateur cède le droit exclusif de publication des albums des aventures de Tintin à l'éditeur Casterman.
Obtenu grâce à un expert d'Hergé resté anonyme, le document n'est pas contesté par la Moulinsart SA et les héritiers de Georges Rémi, alias Hergé, selon les juges.
S'il fait jurisprudence, ce jugement pourrait coûter cher à Moulinsart SA : "La grande question est de savoir s'ils (les autres associations de fans de Tintin, NDLR) doivent continuer à payer Moulinsart SA", a expliqué à l'AFP Stijn Verbeek, le secrétaire de la Société Hergé.
"Peut-être qu'un juge belge doit rendre un jugement en ce sens avant que cela ne s'applique pour la Belgique", a-t-il ajouté, soulignant "ne pas être sûr" des conséquences.
Pour Katelijn van Voorst, l'avocate de l'association, le document est "très intéressant pour tout le monde, à l'étranger comme aux Pays-Bas".
Une association belge similaire, les "Amis d'Hergé", a affirmé qu'il était néanmoins "trop tôt" pour dire quelles seront les conséquences du jugement de La Haye.
mardi 2 juin 2015
Remettre les autorités à leur place
L'interventionnisme systématique de l'Etat dans le secteur économique est quelque chose qui n'a de cesse de me perturber. C'est une absurdité saisissante qui ne cesse pourtant de se reproduire, année après année, gouvernement après gouvernement. Un séminaire à Dubaï, auquel j'ai participé la semaine dernière, a pourtant mis en évidence à quel point cette position politique était stupide. Et pourtant, rien ne semble pouvoir enrayer cet assistanat, auquel certains secteurs économiques ont appris à s'engraisser au point de ne plus pouvoir s'en passer. Pourtant, il n'est que trop évident que toutes les tentatives des autorités consistant à sélectionner les prochains secteurs porteurs ont mené à la catastrophe, et que ces subventions ne touchent en définitive que des secteurs en déclin, et qu'elles ne font que prolonger leur agonie. Cet échec à investir dans l'avenir n'est pas surprenant : pourquoi, en effet, les autorités seraient-elles mieux placées pour faire ce choix que des milliards de consommateurs ? Les subventions aux industries ont, de mon point de vue, partie liée avec une certaine forme de suffisance. Les autorités n'ont pas les compétences pour déterminer à quoi pourra ressembler l'avenir. Un exemple simple : quelle est la probabilité pour que ceux qui nous gouvernent aient découvert Bill Gates de Microsoft ou Steve Jobs d'Apple avant l'heure, alors qu'ils n'étaient que dans leur garage, et les aient reconnus comme étant de futurs pontes des technologies d'avenir ? Force est de constater que les autorités ne sont pas vraiment les mieux armées pour reconnaître les industries de l'avenir. Pour autant, elles n'ont pas à rester les bras croisés et à attendre que le progrès survienne. Elles sont effectivement très bien placées pour veiller à ce que soient réunies les conditions optimales de l'apparition de la croissance : l'innovation et l'entreprenariat, entre autre exemples. Ces conditions passent par exemple par une solide protection des brevets, par un traitement attractif du capital à risque, ou encore par l'assurance d'un libre marché. Si elles ne sont donc pas visionnaires, les autorités ont au final un rôle majeur à jouer dans la création de la prospérité : un rôle utile, voire fondamental... tant qu'il ne sort pas de ses attributions. Malheureusement, les politiques ne semblent pas capables de respecter l'intelligence du libre marché, et préfèrent agir à leur guise, même quand ces décisions vont à l'encontre du bon sens et nuisent à tous les administrés. Ce séminaire à Dubaï (suivez le lien pour le compte-rendu de l’évènement) était riche d'enseignements, et devrait être imposé à tous les politiques.
Le Qatar sur le banc des accusés
L'arrivée de François Hollande au pouvoir n'a pas forcément été une bonne nouvelle pour le Qatar, partenaire fidèle de Nicolas Sarkozy lorsque ce dernier était président. Ciblé pour son hégémonie en France mais aussi pour les liens supposés avec les terroristes de l'Etat islamique, l'émirat tape du poing sur la table.
"Aucun gouvernement, aucune agence de renseignements ne disposent d'éléments de preuve concernant un financement d'activités terroristes par le Qatar", explique Meshaal al-Thani, son ambassadeur en France au Point.
Depuis l'année dernière, de nombreux rapports américains pointent du doigt des financements occultes, en provenance du Qatar, dont disposeraient les terroristes.
Certains travaillaient même pour le gouvernement. "Il s'agissait d'individus vite repérés et rapidement exclus de toute structure gouvernementale" tranchent les autorités qui acceptent de moins en moins les accusations reprises dans la presse en France.
"Les médias français nous enferment dans une polémique sur le terrorisme stérile et dénuée de tout fondement, uniquement parce que nous avons de bonnes relations avec Nicolas Sarkozy" se plaint au Point le chef de la communication de l'Emirat. "Nous sommes des victimes collatérales de l'anti-sarkozysme de la presse." Reste à savoir si l'intéressé prendra fait et cause pour un pays qu'il visite régulièrement, notamment en décembre dernier, lors d'une discrète conférence grassement rémunérée.
Coeur artificiel
Nous devenons ou allons devenir bioniques. Un troisième cœur artificiel Carmat a été implanté, il y a 15 jours, à l'hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, selon une information du Figaro. "Le patient est réveillé, il parle, il va au fauteuil. Il est sous surveillance très étroite comme l'exige son état" explique Daniel Duveau, un des chirurgiens qui se sont occupés de l'opération. "L'évolution nous paraît sur de bons rails." C'est la troisième greffe à être réalisée sur les quatre prévues par l'équipe médicale. Le premier patient, un homme de 76 ans, avait survécu pendant 74 jours soit bien mieux que ce qui était attendu mais le cœur avait lâché probablement en raison d'un problème électronique. Le deuxième, opéré il y a 9 mois, serait en très bonne santé mais les informations sur l'état médical des patients sont transmises au compte-gouttes. Le journal Libération expliquait d'ailleurs que le deuxième malade avait dû être hospitalisé de nouveau. Le Carmat est le premier cœur artificiel et a été implanté sur des patients dont le pronostic était sans espoir. Après le quatrième patient, il faudra une seconde phase de tests avant d'envisager une commercialisation.
jeudi 30 avril 2015
Lyon dans les airs et dans l'assiette
Un vol en hélicoptère qui m'avait été offert par des amis m'a ramené le week-end dernier à Lyon, où j'ai vécu il y a quelques années. L'occasion pour moi de vivre une expérience originale (c'était mon baptême de l'air hélicoporté), mais aussi de renouer avec la gastronomie lyonnaise, que j'ai toujours apprécié (et qui, je dois dire, me manque depuis que j'ai quitté la région).
La région est un foyer gastronomique hors norme. Lyon est situé à mi-chemin entre Paris et la Méditerranée, à proximité de la Bourgogne et du Beaujolais, avec les Alpes et l’Italie en ligne de mire. Cet emplacement explique pourquoi cette ville possède plus de restaurants au kilomètre carré que toute autre ville d’Europe (après Paris, certes). Et le cadre lui-même est également fabuleux. Le commerce de la soie qui prospéra aux XVe et XVIe siècles a laissé derrière lui la plus grande collection d’architecture de la Renaissance en Europe dans le quartier historique de la ville (le Vieux Lyon), un quartier aux passages couverts, les «traboules », qui traversent des cours d’immeubles pour relier une rue à l’autre. Ces passages étaient utilisés comme raccourcis par les négociants qui transportaient des tissus précieux. Aujourd’hui, la gastronomie est devenue la passion de cette ville, la troisième ville de France avec ses dizaines de marchés (dont le plus fantastique est le marché couvert des Halles de Lyon). On y trouve notamment des « bouchons », de petites brasseries traditionnelles familiales qui servaient autrefois une nourriture simple aux négociants et aux ouvriers. Un exemple parfait est celui du café des Fédérations, dont le sol est recouvert de sciure de bois et propose de bons plats de charcuterie. C'est en hommage à la tradition du bouchon que le grand chef Jean-Paul Lacombe a par exemple transformé son grand restaurant Léon de Lyon en une agréable brasserie. Et parmi tous les restaurants que compte la ville, il y a en un, notamment, qui est le symbole de l'excellence lyonnaise. La gastronomie française a en effet été transformée au milieu des années 1970 par un fils du pays, Paul Bocuse, qui a fait prendre un tour définitif à la tradition culinaire grâce à sa « nouvelle cuisine ». On y trouve un menu intemporel avec cette nourriture plus légère et plus fraîche dans son établissement, le restaurant Paul Bocuse (situé dans les faubourgs de Lyon) : c'est un lieu de pèlerinage pour les gastronomes du monde entier prêts à payer leur tribut à cette institution. Âgé de 89 ans, le chef superstar continue d’être au cœur de la scène locale, sur laquelle il a ouvert un grand nombre d’établissements, dont la brasserie L’ Ouest, les restaurants L’ Est et Le Sud et la rôtisserie Le Nord. Et sa cuisine est plus originale que ses noms d'établissement, rassurez-vous !
Voilà pour cette découverte gastronomique de Lyon. J'espère vous avoir donné envie de faire visiter la ville à vos papilles. Entre bouchons et Bocuse, il y en a vraiment pour tous les budgets et toutes les goûts, et une visite de Lyon est incomplète sans la découverte de sa gastronomie. Sa cuisine est à essayer autant que le Vieux Lyon est à arpenter ! Et si vous avez un budget confortable, je vous invite aussi à essayer le vol en hélicoptère. Redécouvrir la terre depuis le ciel est une expérience assez fascinante. A découvrir sur le site qui vend ce vol en hélicoptère.
Gunter Grass est mort
L'écrivain et prix Nobel de littérature Günter Grass est mort lundi, à 87 ans. Homme de gauche, réputé pour ses prises de position polémiques, il est notamment l'auteur du "Tambour", succès planétaire adapté au cinéma et plusieurs fois primé.
Günter Grass est mort. L'écrivain et prix Nobel de littérature allemand s'est éteint lundi 13 avril à l'âge de 87 ans.
"Le prix Nobel de littérature Günter Grass est mort ce matin à l'âge de 87 ans dans une clinique de Lübeck", dans le nord du pays, a annoncé son éditeur, la maison Steidl, sur son compte Twitter.
Sur sa page Internet, l'éditeur a également publié une photo noir et blanc de l'écrivain : épaisse moustache, pipe toujours allumée et lunettes baissées sur le nez.
Né en 1927 à Dantzig (aujourd'hui Gdansk, en Pologne), Günter Grass a été l'une des grandes voix de la génération allemande arrivée à l'âge adulte au sortir de la Deuxième Guerre mondiale et qui a porté la culpabilité des atrocités commises par le régime nazi.
Anne Freyer, éditirice française de Günter, évoque "un très très grand homme, auteur d’une grande œuvre". "La relation avec lui était fondée sur la confiance et la bienveillance. Il savait écouter", raconte l'éditrice qui ajoute avoir eu avec l'auteur allemand "le rapport le plus harmonieux qu’un éditeur puisse avoir avec un auteur".
"Il savait tirer le meilleur de nous meme", explique-t-elle. "C’était un homme qui aimait ouvrir sa gueule, selon sa propre expression, un empêcheur de tourner en rond", témoigne-t-elle également.
Homme de gauche, Günter Grass était en effet réputé pour ses prises de position polémiques. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1999. Il était l'écrivain allemand de la seconde moitié du XXe siècle le plus connu à l'étranger.
Sur son compte Twitter, l'écrivain britannique Salman Rushdie s'est lui aussi exprimé : "C'est très triste. Un vrai géant, un inspirateur et un ami. Joue du tambour pour lui, petit Oskar", a-t-il écrit, en référence au héros du chef-d'œuvre de Grass, "Le Tambour", succès planétaire adapté au cinéma par Volker Schlöndorff, qui reçut la Palme d'Or à Cannes et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Lors d'une conférence de presse régulière, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué que les autorités allemandes étaient "profondément bouleversées" par l'annonce de cette nouvelle "tragique".
Lundi après-midi, un registre de condoléances va être ouvert à la maison Günter Grass, à Lübeck, a indiqué à l'AFP un responsable du lieu.
Que sont devenues les lycéennes enlevées par Boko Haram ?
Le 14 avril 2014, il y a un an, les islamistes du groupe Boko Haram enlevaient plus de deux cents lycéennes à Chibok au Nigeria. Un rapt qui a suscité une vive émotion dans le monde. De nombreux rassemblements sont prévus en commémoration mardi.
#Bringbackourgirls. La campagne qui avait suscité une vive émotion aux quatre coins de la planète pour mobiliser sur le sort des quelques lycéennes de Chibok, au Nigeria, enlevées par la secte islamiste Boko Haram, est de nouveau d’actualité. Cela fait en effet un an ce mardi 14 avril que les familles n’ont plus de nouvelles des jeunes filles.
Elles étaient 276 au moment de leur kidnapping, le 14 avril 2014, 57 d’entre elles ont réussi à s’échapper dans les heures qui ont suivi le rapt, mais 219 sont toujours portées disparues.
Des commémorations et autres veillées à la bougie sont prévus au Nigeria et ailleurs dans le monde. Un rassemblement est notamment prévu à Abuja, la capitale, où le mouvement #Bringbackourgirls se réunit quotidiennement depuis un an pour réclamer la libération des otages. Une veillée à la bougie devait avoir lieu sur un grand rond-point de Lagos, où les noms de toutes les otages ont longtemps été affichés.
Selon les responsables de la campagne #Bringbackourgirls, l'Empire State Building, à New York, devrait aussi être éclairé mardi d'une robe rouge et violette en solidarité et pour symboliser la lutte contre les violences faites aux femmes.
En mai 2014, une vidéo diffusée par Boko Haram montrait une centaine de lycéennes voilées, récitant des sourates du Coran. Depuis, plus de nouvelles. Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a déclaré avoir converti les adolescentes qui n'étaient pas musulmanes et les avoir toutes "mariées de force".
De son côté, l'armée nigériane a déjà affirmé par le passé qu'elle savait où se trouvaient les lycéennes, mais qu'une opération de sauvetage était trop risquée.
Dans son rapport, Amnesty International cite un haut gradé de l'armée nigériane, selon lequel les otages sont gardées dans plusieurs camps de Boko Haram, au Nigeria mais aussi au Tchad et au Cameroun voisins.
Mais s'il a été très médiatisé, ce rapt est loin d'être le seul crime de ce type commis par Boko Haram, rappelle Amnesty International dans un rapport publié précisément mardi 14 avril. Selon l’ONG, au moins 2 000 femmes et fillettes ont été enlevées au Nigeria depuis le début de l'année dernière.
Les Nations unies et des organisations de défense des droits de l'Homme ont aussi dénoncé, à cette occasion, le ciblage délibéré d'enfants, garçons et filles par les islamistes, dont l'insurrection et la répression armée ont fait au moins 15 000 morts depuis six ans.
mercredi 18 mars 2015
Retour d'Islande
L’Islande est une destination de voyage complètement unique qui ravira petits et grands. Je le sais car j’en reviens. Admirez fjords et glaciers, grandes étendues nature et mer gelée où évoluent des baleines, les beautés naturelles révèlent l'Islande comme un pays spectaculaire. L’Islande est un pays présentant une histoire enrichissant, des petits villages dispersés dans l’ile qui ne dénombre que 350,000 personnes. Se rendre par ici est effectuer un voyage incroyable. A expérimenter notamment est la piscine du Blue Lagoon. Mes collègues et moi avons passé 4h00 au Blue Lagoon au retour. C'était tellement détendant, que je m’y rendrais chaque semaine avec satisfaction. Le voyage sur le glacier au Skaftafell, demeure l'une des plus belles que j'ai effectuées en Islande. Le climat était éclatant et mes amis charmants. Quelle extase de se promener sur les vallées de glace et aussi de contempler les tons azurés de la glace. Je préserve une mémoire extraordinaire de ces paysages. La péninsule de Snæfellsnes est un de mes destinations chéris en Islande en parti grâce à ses plages de rocailleuses noires. Les fans d'ésotérisme accourent ici afin d’utiliser de l’insolite énergie des lieux que délivreraient les volcans. Autour de Reykjavik, les embarcations emmènent les passagers regarder les marsouins. On trouve pareillement un centre scientifique et il est fréquent de voyager sur un bateau avec de étudiants qui suivent ces marsouins. Je vous recommande d’explorer le parc de Pingvellir, destination du plus antique parlement d’Islande, et l'on peut pareillement observer les failles tectoniques. C’est un évènement de géologie merveilleux. Les espaces de là-bas sont le vaccin à l'atmosphère irrationnel de la vie à la ville. Cette terre ne recense que 300,000 natifs et ses autoroutes se transforment parfois en piste de terre. Dès que l’on s'éloigne de Reykjavík, il y a le ressenti d'être hors du réel. A faire sur place : rando, trek, plongée, cheval, observation des baleines, blue lagoon… C’est une destination magique. J’y suis allé dans le cadre d’un séminaire en Islande, suivez le lien pour l’agence qui a fait notre programme, ils sont bons.
Cindy Crawford retouchée en "vieille"
C'est tout le paradoxe. On veut nous montrer du naturel qui est maintenant retouché. Mais pire, maintenant le naturel doit être moins bien que la réalité. C'est tout le paradoxe de la photo de Cindy Crawford, finalement réellement retouchée. La photo a fait le tour du monde. Il y a quelques jours, un cliché peu flatteur de Cindy Crawford est apparu sur la toile. Issu d'une séance photo inédite faite pour l'édition mexicaine de Marie Claire, il montre le mannequin de 49 ans posant en lingerie et au naturel, avec toutes les petites imperfections que peut avoir le corps d'une femme qui approche les 50 printemps : ventre flasque, cellulite sur les cuisses... De quoi mettre du baume au cœur à toutes les femmes complexées à travers le monde. Seulement voilà : cette photo "au naturel" n'en n'était finalement pas une !
L'auteur de la photo a en effet admis que ce cliché de Cindy Crawford, qu'on croyait non-retouché, avait finalement été retouché... pour enlaidir le corps du top model. "Il a été rapporté à tort que cette photo de Cindy Crawford n'était pas retouchée. Ce n'est pas vrai", a ainsi affirmé le photographe John Russo dans un communiqué adressé à ABC News, ajoutant qu'il s'agissait d'"une version frauduleuse et altérée" de la photographie originale.
Alors que la première personne à avoir posté sur Twitter cette fausse photo de Cindy Crawford, la journaliste britannique Charlene White, a depuis supprimé son message, le site TMZ affirme que l'avocat de la star a envoyé il y a quelques jours un courrier à de nombreux médias américains, leur demandant de supprimer le cliché incriminé, posté uniquement "dans le but de nuire à sa cliente". Pour l'heure, ni Cindy Crawford ni Marine Claire n'ont fait de commentaire, mais un autre cliché posté dès le lendemain sur Instagram par Rander Gerber, le compagnon du top model, venait déjà semer le doute quant à l'authenticité de cette photo "au naturel" : on y voyait Cindy Crawford prenant le soleil allongée sur un transat... le corps plus jeune et athlétique que jamais.
Cameron Diaz aime le sexe, et c'est bien
Tout le monde aime le sexe, et quand une belle actrice le fait savoir, je trouve cela très bien. C'est un exemple pour tous et toutes. Cameron Diaz est à l'honneur dans le dernier numéro du Cosmopolitan britannique qui apprend à ses lectrices à "Aimer leur corps".L'actrice de 42 ans, actuellement à l'affiche de la comédie musicale Annie avec Jamie Foxx et Quvenzhané Wallis, est connue pour sa pratique assidue du sport et ses conseils santé et beauté qu'elle aime distiller façon gourou du bien-être. Dans le magazine féminin, c'est au sexe qu'elle s'en prend, après avoir exploré les thématiques des poils pubiens, du caca ou encore des seins "destinés avant tout à l'allaitement".L'actrice, qui a épousé le rockeur Benji Madden au mois de janvier, explique pourquoi elle aime le sexe : parce que c'est bon pour la santé évidemment ! "C'est quelque chose de sain que nous avons besoin de pratiquer, pour de nombreuses raisons", assume la pétillante blonde, sans s'étendre davantage.Elle revient en revanche plus longuement sur son hygiène de vie rigoureuse, même si elle avoue faire quelques entorses à son régime : "Le bien-être est une équation. Souvenez-vous que vous n'avez pas besoin de manger tout le gâteau, vous pouvez en prendre une part. Ne vous privez pas. Amusez-vous. Soyez juste conscients de vous-mêmes. Si votre équation est 80% de bonnes choses et 20% de mauvaises choses la plupart du temps, un petit mouvement vers le centre ne vous affectera pas beaucoup", certifie l'actrice qui a eu le déshonneur d'être sacrée Pire Actrice de l'Année aux Razzie Awards 2015 à cause de Sex Tape et Triple Alliance
vendredi 30 janvier 2015
Au coeur du team building, une révélation
Le team building ou incentive s'est imposé ces dernières années jusqu'à devenir un atout essentiel pour toute entreprise souhaitant être performante. L'avantage de composer une activité de team building parmi son équipe est en effet double, dans le sens où il est bénéfique tout autant à l’entreprise qu'aux différents collaborateurs. Un évènement de ce genre favorise les forces fédératrices au sein de l’entreprise, invite les participants à travailler ensemble, à travers des occupations collectives ou des ateliers qui favorisent le dialogue. C’est en particulier pour les collaborateurs qu’une telle occupation est la plus enrichissante. En plus de savourer un bon moment en pratiquant une activité originale, parfois dans un lieu exotique, ceux-ci s'emploient non seulement à mieux resserrer leurs liens, mais aussi à perfectionner leurs compétences à travailler main dans la main. Autant de raisons suffisantes à elles seules qui justifient son emploi.
J'ai cependant pu constater que ces dernières années, le team building avait perdu l'un de ses intérêts majeurs, qu'il avait en quelque sorte été dépouillé de son sens le plus profond, et avait grandement perdu en efficacité. Les styles de team building se sont en effet développés ces dernières années. Nombre de prestataires d’activités sportives ou créatives ont voulu répondre au goût croissant des entreprises à investir dans le team building. Ils ont donc élaboré nombre de programmes (parfois surprenants : cours de cuisine, création de bande dessinée, course en soap box...) d’activité de groupe, substituant aux éducateurs des animateurs. Mais ces derniers n'ont, le plus souvent, qu'une vague idée de ce qu'est le team building, et passent à côté de son point le plus essentiel.
Résultat des courses : les gens considèrent aujourd'hui le team building comme une sympathique animation d’équipe, qui incite les employés à dialoguer et à déstresser en leur proposant un moment de convivialité. Les panoplies de nouvelles activités avancées par ces animateurs improvisés sont certes alléchantes (en raison de leur prix généralement raisonnable et de leur idée amusante), mais leur conséquence sur les prouesses d’une équipe est malheureusement inexistante. Car dans nombre de ces animations, seuls l'aspect ludique et le délassement qu'il y a à être ensemble sont mis en avant. Or, la raison d'être du team building réside dans sa parabole, dans cette révélation salutaire qui donne tout son sens à l'activité : cette idée que ce qui vient d’être vécu est le reflet du travail en équipe dans l'entreprise. Pour ceux qui veulent approfondir, je vous laisse le lien vers l’Agence Incentive, site sur lequel vous trouverez pleins d’idées et autres définitions.
Les petites valoches font le cash
Tout est bon pour faire du blé, et particulièrement dans l'aérien. La nouvelle vache à lait: les petites valises, que nous allons tous payer en surcharge. Cela me fait bien rigoler, de nouvelles mesures vont être prises concernant les bagages cabines.
Ces petites valoches, bien pratiques et qui évitent une longue attente à l'arrivée, attendant que le tapis à bagages dégorge ses hordes de paquets souvent crounis par des bagagistes peu regardants ! Eh bien, figurez-vous que les nouvelles mesures de sécurité vont rendre quasi insupportables le fait d'embarquer à bord de l'aéroplane un petit bagage. Ou alors, faudra beaucoup de patience… Dorénavant, d'ici, si j'ai tout compris le début du mois de mars, faudra ouvrir entièrement la valoche, la laisser fouiller, la passer au détecteur d'explosif, passer le dentifrice au scanner…
Bref, des plombes d'attente, avec en plus, la honte de voir ses chaussettes trouées se faire examiner par un agent sécuritaire au sourire hilare.
Mais bon, ça vaut mieux que de se faire exploser en vol… et encore, je ne crois pas tellement à l'efficacité du système.
En revanche, que vont faire les compagnies qui, pour absolument tout économiser, font payer le moindre dépôt de bagages en soute.
Le passager sera-t-il, une nouvelle fois, la vache à lait du transporteur?
Les easyjet, Ryanair et autres low-cost (y compris Hop, hop, hourra d'ailleurs), qui vous sautent sur le râble dès que le bagage cabine dépasse de 100 grammes le poids autorisé, feront-ils l'effort d'enfourner gratuitement ces bagages ?
Ou alors, va-t-on inventer, une bonne fois pour toutes, de vrais "scanners" à bagages à main, qui permettront aux passagers normaux, ceux qui veulent simplement voyager, de ne pas passer des heures et des heures dans ces aéroports… certes sympathiques, mais qui manquent quand même d'un peu de chaleur !
Enfin, tout ceci n'est que peu de chose, face aux graves problèmes que rencontrent, ensemble, transporteurs et aéroports. Et, ça, c'est pas une question de tarifs.
Tiens, à propos de tarifs, j'ai aussi remarqué la brillante absence du Président du Snav, lequel avait envoyé une lettre aux Président d'Air France concernant les surcharges carburants… Curieusement d'ailleurs, le sujet a été à peine effleuré !
Liberté d'expression, vraiment ?
On parle de la liberté de la presse, mais il faut constater que les évidences des grandes places ne sont pas nécessairement la réalité appliquée. On peut même parler de censure... Et ils se disent tous POUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ET D’EXPRESSION!!! On a vu ce gouvernement accompagné des pires représentants possibles défiler au nom du « je suis Charlie », faire de grandes déclarations sur la liberté de la presse lorsque Charlie Hebdo se permettait de dessiner de manière insultante le prophète, par contre dès qu’il s’agit de parler de certaines réalité, la liberté d’expression, elle n’existe plus! En France, on a le droit de s’exprimer, à tel point que les blogs critiquant Israël seront bloqués pour mieux entretenir un amalgame douteux et dangereux, et que les journalistes seront passibles de peines de prison si jamais ils informent trop sur les histoires de gros sous des entreprises… Du coup, même le scandale Luxleaks devient un débat interdit, hop! À la trappe! Étouffé! Des milliards qui disparaissent sans que cela puisse être dénoncé! Il avait raison Franchouille, son ennemi intime, c’est bien la finance, celle des français et de leurs comptes bancaires, en aucun cas la haute-finance! A force d’avaler tous les amendements qui passent, la loi Macron, qui jouissait dès le départ d’un beau gabarit, pèse désormais 209 articles. En une semaine de commission, elle a plus que doublé de volume. Au rang des nouveautés, une étrange création adoptée à la va-vite un samedi après-midi à l’Assemblée : le « secret des affaires ». Déposé par le rapporteur général de la loi, le député PS Richard Ferrand, cet amendement permet de punir tout personne qui prendrait connaissance et/ou révélerait sans autorisation une information protégée par le secret des affaires. Le contrevenant risquerait alors jusqu’à trois ans de prison et 375 000 euros d’amende -sept ans dans le cas « d’atteinte à la sécurité ou des intérêts économiques de la France ». Les défenseurs d’une telle disposition assurent que pour combattre l’espionnage industriel, il faut donner aux entreprises les moyens légaux de se défendre. Samedi 17 janvier, le débat en commission est expéditif. Personne ne s’y oppose. Avec le soutien de l’UMP et de l’UDI, le PS adopte l’amendement. Seule la députée socialiste Karine Berger se risque à briser l’unité nationale : « Que prévoit-on pour les lanceurs d’alerte ? Le secret des affaires doit certes être protégé dans 99,9 % des cas, mais si l’on n’avait pas violé celui de certaines entreprises luxembourgeoises, par exemple, on n’aurait jamais rien su de leurs pratiques. » Richard Ferrand lui apporte deux réponses. La première tient à la rédaction d’un amendement au code de la presse permettant aux « journalistes de révéler des infractions éventuellement commises par une entreprise », selon son rédacteur. La seconde autorise la diffusion d’informations tombant sous le secret des affaires si cela est « strictement nécessaire à la sauvegarde d’un intérêt supérieur, tel que l’exercice légitime de la liberté d’expression ou d’information ou la révélation d’un acte illégal ».
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