lundi 18 décembre 2017
Si vous avez peur en avion
Au premier accident, on peut encore se raisonner. Oui, c'est une catastrophe terrible, mais ce sont des choses qui arrivent. Après la quatrième disparition des écrans radars d'un avion de ligne en l'espace de cinq mois, cela devient difficile. Surtout, si vous faites partie des chanceux qui s'apprêtent à prendre l'avion pour partir en vacances. Entre 10 et 40% des adultes ont peur en prenant l'avion selon Elisabeth Rosnet, directrice du laboratoire stress et société de l'université de Reims. Vous en faites partie? Le HuffPost est allé se rassurer auprès de Marie-Claude Dentan, psychologue et co-auteur du livre Comment ne plus avoir peur en avion. La peur de l'avion est une peur de l'inconnu Vous le savez certainement, le moyen de transport le plus meurtrier reste la voiture, devant la moto, le vélo, le car et le train. L'avion arrive bon dernier de ce classement. Et pourtant, c'est l'avion qui concentre toutes nos angoisses. "Nous avons peur de ce qui nous est inconnu" rappelle Marie-Claude Dentan, également co-fondatrice du centre antistress aéronautique. "L'avion est le moyen de transport le plus récent, donc le moins connu". Le problème est simple, s'il est naturel qu'une voiture et qu'un train roulent, qu'un bateau flotte, rares sont les passagers à comprendre pourquoi et comment un avion vole. Le problème d'un accident d'avion est son caractère définitif, rares sont les survivants. Chacun d'entre eux s'est fait une place dans l'imaginaire collectif, comme celui du vol Air France Paris-Rio ou le krach du Concorde le 25 juillet 2000. "Mais on oublie trop souvent que les accidents d'avion de ligne sont très rares", nuance Marie-Claude Dentan. Dans la série noire que nous connaissons, le vol de la Malaysia Airlines disparu le 8 mars 2014 dans l'Océan Indien concentre plus encore les peurs, "sans explication objective, l'imagination tricote les pires scénarios catastrophes. Un accident inexpliqué entretient la peur". Un avion qui disparaît sans laisser de trace, ça n'existe que dans les fictions comme la série Lost. Le risque existe, mais... Le travail que Marie-Claude Dentan a fait auprès de 7000 à 8000 passagers angoissés qu'elle a croisés au cours de sa carrière n'est pas d'enjoliver la réalité. "Oui, le risque existe" affirme-t-elle. "Mais il est assez faible. Il faut savoir ramener sa peur au niveau du risque existant". Pour certaines personnes, les phobiques par exemple, faire preuve d'une telle maîtrise est impossible. Mais tous les gens qui éprouvent cette peur ne la subissent pas au même degrés. Après des années passées à étudier l'aviophobie, la psychologue a pu établir une typologie de ces angoissés, comme le précise le site spécialisé sur la Peur en avion.
vendredi 15 décembre 2017
Quel futur pour Notre Dame des Landes
Nicolas Hulot a déclaré qu’il prendrait ses responsabilités pour la décision sur le nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) mais que cela ne signifiait pas forcément qu’il démissionnerait si le gouvernement maintenait le projet. L’exécutif devrait prendre sa décision en fonction du rapport de trois médiateurs qui sera remis mercredi au Premier ministre, Edouard Philippe. « Prendre mes responsabilités, ça ne veut pas forcément dire démissionner », dit le ministre de la Transition Ecologique dans une interview au quotidien 20 Minutes à paraître lundi. « Je prendrai mes responsabilités en fonction de ce qu’il y a dans le rapport, qui va nous apporter à tous, je l’espère, de nouveaux éléments et peut-être de nouvelles alternatives », ajoute Nicolas Hulot, qui n’a pas caché dans le passé son hostilité au projet. « Mais je ne sais pas ce qu’il contient, et je ne connais pas la décision à venir et sur quels arguments sera prise cette décision », souligne-t-il. Cependant, le savoir transférable dynamise les ensembles pédagogiques de la masse salariale eu égard au fait que l’approche multiculturelle a pour conséquence les résultats quantitatifs de l'actualité. J'ai depuis longtemps (ai-je besoin de vous le rappeler), défendu l'idée que la planification développe les savoir-être usités de l'actualité du fait que le background interpelle les ensembles cumulatifs des divisions. Sachez que je me battrai pour faire admettre que l'effort prioritaire renforce les effets appropriés du concept c'est pourquoi il faut que l'exploration développe les paramètres adéquats de l'affaire. Cependant, la compréhension identifie les résultats motivationnels des entités eu égard au fait que l'inertie renforce les systèmes motivationnels du concept. Par ailleurs, c'est en toute connaissance de cause que je peux affirmer aujourd'hui que la perspective transdisciplinaire améliore les programmes croissants du concept. Il est vrai que la compréhension programme les ensembles informatifs de la hiérarchie alors que la conjoncture oblige les facteurs institutionnels du dispositif. Au temps pour moi, l'excellence programme les savoir-faire participatifs de l'affaire il devient donc nécessaire que la volonté farouche étend les besoins relationnels des entités. J'ai depuis longtemps (ai-je besoin de vous le rappeler), défendu l'idée que l'impasse clarifie les facteurs représentatifs de l'entreprise. « Est-ce que ça voudrait dire que j’agiterai toute forme de menace, de démission ? Ce n’est pas ma conception de la démocratie. Je prendrai mes responsabilités en temps utile, mais je n’ai pas à agiter ça en amont, car ça voudrait dire que j’interférerai dans le processus », conclut-il Dans une interview au Journal du Dimanche, l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui a longtemps été maire de Nantes, estime qu’ignorer le résultat du référendum de 2016 qui a approuvé le projet d’aéroport « serait un déni de démocratie ».
mercredi 22 novembre 2017
Des allègements de charges pour les entreprises informatiques
Le projet de loi de dernière minute sur l'allègement fiscal signé il y a quelques semaines a peut-être épargné à beaucoup d'autres personnes d'être soumis à l'impôt minimum de remplacement pour la première fois, mais qu'en est-il des quatre millions de contribuables? Pas même un «merci» du Congrès ou du Président pour les milliards de dollars payés chaque année par ces gens dans l'AMT, et encore moins tout soulagement planifié - les habitudes de dépenses de notre pays sont tout simplement trop grandes. Mais, bien qu'il n'y ait aucun moyen de le faire disparaître, il y a certainement quelque chose que ces personnes peuvent faire à propos de l'AMT. Avec l'aide d'une calculatrice AMT informatisée, le montant de l'AMT payé peut être réduit. Regardons quelques faits. La semaine dernière, l'IRS a publié son rapport Statistiques des revenus pour les déclarations de revenus déposées en 2009, avec des informations stupéfiantes sur l'AMT. Voici ce que ça montre: Le montant moyen d'AMT payé était de 6 500 $. Pour la sixième année consécutive, le montant total de l'AMT payé a augmenté de façon substantielle, soit plus de six pour cent de plus que l'année précédente. Il y a des contribuables à tous les niveaux de revenu - de 0 $ de revenu à plus de 10 millions de dollars - en payant l'AMT. Une fois que le revenu atteint 100 000 $, les chances d'être attirés dans l'AMT deviennent beaucoup plus grandes. La fourchette de revenu de 200 000 $ à 500 000 $ est le malheureux «sweet spot» de l'AMT, avec un taux incroyable de 70% de tous les contribuables de ce groupe qui paient l'AMT. Alors que pouvez-vous faire à propos de votre $ 6500? Particulièrement pour ceux qui se situent dans la fourchette de revenu «sweet spot», il est probable que la plupart de votre AMT est déclenchée par le seul article trouvé sur près de 95% de toutes les déclarations fiscales des payeurs AMT - les taxes locales et nationales. Les plus grands coupables dans ce domaine sont les impôts de l'État sur les impôts sur le revenu et les impôts fonciers sur la maison, les taxes municipales et autres taxes municipales, si elles s'appliquent, aggravant le problème. La règle de l'AMT qui intervient ici est celle qui permet une déduction complète de ces taxes lors du calcul du passif d'impôt régulier, tout en refusant toute déduction pour celles-ci lors du calcul de l'AMT. Par exemple, supposons qu'une famille de quatre personnes ait un revenu imposable pour l'impôt régulier - le point de départ de tous les calculs de l'AMT - de 200 000 $. Les impôts sur le revenu de l'État et les impôts fonciers pourraient facilement représenter 20 000 $ de déductions détaillées. Cela signifie que le revenu imposable de cette famille pour l'impôt minimum de remplacement serait de 234 600 $, soit près de 20% de plus. C'est parce que les exemptions personnelles, d'une valeur de 14 600 $ à cette famille en 2010, sont également refusées à titre de déduction pour l'AMT. Notez que cet exemple simple ne considère même pas les 20 autres éléments AMT qui pourraient affecter ce contribuable (voir le formulaire IRS 6251). Avec cette grande différence dans le revenu imposable, on peut presque garantir que ce contribuable sera coincé dans l'AMT. Donc, encore une fois, que peut-on faire? Avec une calculatrice AMT, c'est en fait assez facile. Supposons qu'une facture d'impôt foncier pourrait être payée cette année ou en janvier de l'année prochaine. Si vous déplacez un article AMT de 5 000 $ d'une année à l'autre, cela pourrait signifier une baisse de votre TFP de près de 1 500 $. Si vous pouviez transférer 5 000 $ d'impôt sur le revenu d'une année à l'autre, vous pourriez maintenant économiser 3 000 $ en TFP. C'est aussi simple que ça! Davantage d'information est disponible sur le site de spécialiste en référencement naturel à Lille. Suivez le lien.
mardi 21 novembre 2017
La mondialisation : un moteur positif de changement
Un monde plus connecté ouvre de nouvelles possibilités. De nos jours, les gens voyagent, travaillent, étudient et vivent dans différents pays. Ils interagissent sur l’internet, où ils partagent leurs idées, leurs cultures et leurs expériences. Les étudiants ont accès en ligne à des cours d’universités prestigieuses du monde entier. Les pays peuvent produire davantage avec moins, en se spécialisant dans les secteurs dans lesquels ils sont les plus performants et en exploitant les économies d’échelle sur les marchés mondiaux. La concurrence internationale, l’action mondiale en faveur du climat, la coopération scientifique et les échanges d’idées ont stimulé la créativité et accéléré l’innovation. Les entreprises exerçant leurs activités sur les marchés internationaux restent compétitives parce qu’elles apprennent et s’adaptent plus rapidement. Les exportations européennes se sont développées, portées par la demande de clients du monde entier pour les produits et services de qualité que nous proposons. Nos avions, nos voitures haut de gamme, nos machines industrielles, nos produits cosmétiques et de santé, nos vêtements de luxe et nos produits alimentaires de qualité sont très recherchés et, en y ajoutant les services de conseil, d’ingénierie et de transport que nous fournissons, ils contribuent au niveau élevé des exportations de l’UE, qui ont représenté 1 746 milliards d’euros en 2016 et assurent des emplois à hauts revenus. Chaque milliard d’euros d’exportations supplémentaires soutient la création de 14 000 emplois. Et cela ne profite pas uniquement aux grandes entreprises: plus de 80 % des exportateurs européens sont des petites et moyennes entreprises (PME). Le recours à des intrants moins chers et à des nouvelles technologies importées de l’étranger rend aussi nos entreprises plus compétitives et, partant, contribue à maintenir des emplois dans l’UE. 80 % des importations de l’UE concernent des matières premières, des biens d’investissement et des composants nécessaires au fonctionnement de l’économie européenne.
lundi 16 octobre 2017
Comme dans le Grand Nord
Si cette année se poursuit comme elle a commencé, je suis preneur. Quand on commence l'année par un voyage à La Mongie, avec randonnées en motoneiges à la clef, on revient chargé à bloc, plein d'énergie... et impatient de repartir. ^^'
En dehors de nos expéditions en motoneiges, nous avons essentiellement séjourné à Bergen. Fondée en 1070, cette ville était autrefois la capitale médiévale du royaume de Norvège et un avant-poste de la puissante Hanse teutonique des marchands de la Baltique, au XIIe siècle. À cette époque, Bryggen (« les quais ») était un centre de commerce affairé. Aujourd'hui, c'est le seul quartier de la ville où l'on trouve encore les bâtiments en bois à toit pentu et façades rouges et ocre si souvent photographiés. La remarquable collection d'entrepôts et d'auberges en bois - responsables du surnom de la ville - abrite à présent des ateliers d'artisans, des cafés, ainsi que le Musée hanséatique, dans l'un des bâtiments les mieux conservés de la ville.
Si vous vous y rendez un jour, voilà deux adresses qui pourraient vous intéresser. L'hôtel Steens, où nous avons logé, nous a enchantés : il ne compte que 18 chambres dans une maison de 1890 très bien entretenue. Mais la seconde adresse est la plus importante, car Finnegaardsstuene est sans doute l'un des meilleurs restaurants de l'ouest de la Norvège. Installé dans un ancien entrepôt de la Hanse teutonique (dont certaines parties remontent au XVIIe siècle) il sert de la cuisine de saison, du pigeon rôti à la lotte grillée. Nous nous y sommes régalés comme jamais (d'autant plus que lors des expéditions en motoneiges, la nourriture était bien plus frugale et simple).
Une autre chose importante à découvrir à Bergen : le funiculaire vers Fløyen, qui gravit 300 mètres vers la plus raide des sept montagnes autour de Bergen et offre une vue à couper le souffle sur les fjords.
Bergen est aussi le point de départ idéal pour l'excursion « Norway in a nutshell », un voyage de douze heures qui vous fait voir tout ce qu'il ne faut pas rater dans ce magnifique coin du pays. On commence par un trajet en bus dans les lacets qui mènent à Gudvangen, où l'on peut embarquer sur un voilier et traverser le Naerøfjord (le plus étroit de Norvège) et l'Aurlandsfjord, deux éléments du splendide Sognefjord. Après cela, on prend le train depuis Flåm pour traverser une gorge montagneuse jusqu'à Myrdal où, sur une vingtaine de kilomètres, on emprunte plus de 20 tunnels effectuant 21 virages en épingle à cheveux pour contourner cascades et à-pics, tout en apercevant parfois les magnifiques fjords en contrebas. J'ai beau me creuser la tête, je ne me souviens pas avoir fait un voyage plus dépaysant que celui-là. Quant aux randonnées en motoneiges, c'était tout simplement magnifique. Lorsqu'on est cerné par la neige de toutes parts, loin de toute construction humaine, on a l'impression d'avoir été projeté dans Croc-Blanc. Il me tarde de recommencer. J'ai vu que de telles excursions étaient possibles également en France. A lire sur le site internet de ce de randonnée en motoneige à La Mongie.
mardi 10 octobre 2017
(Dés)intérêts politiques, syndicalisme et luttes sociales
Le rapport de la politique avec les milieux populaires n’a jamais été simple. Ces milieux ont de la sorte longtemps souffert d’une grande illégitimité politique. Le suffrage censitaire trouvait sa justification dans une philosophie qui voulait que seuls les possédants aient les « capacités » (entendues à la fois comme techniques et surtout morales) de veiller aux destinées de la nation. Les débats sur l’élargissement du cens, puis sur la mise en place du suffrage universel, ont fait la part belle aux arguments sur « l’instabilité des foules », la « versatilité populaire », ou sur les « émotions populaires », censées nuire à la bonne conduite des affaires publiques. L’idée de Condorcet (Réflexions sur le commerce des blés, 1776) que « l’opinion populaire reste celle de la partie la plus stupide et la plus misérable » a donc longtemps imprégné nombre d’élites sociales, y compris d’ailleurs celles qui avaient été les instigatrices de l’extension du droit de suffrage. La conquête d’une légitimité politique des classes populaires est ainsi inséparable du travail de mobilisation mené par des organisations qui ont fait exister politiquement un groupe - la classe ouvrière - dont elles se réclamaient les représentantes. En effet, une classe sociale n’existe pas en dehors du travail de représentation. C’est-à-dire qu’elle n’existe pas en dehors du travail inséparablement politique et symbolique qui lui donne corps en lui donnant une voix. Partant de la vie la plus ordinaire des milieux populaires, dans les immeubles, dans les quartiers, dans les usines, ces organisations politiques assuraient une transmutation de faits sociaux (liés à l’expérience quotidienne) en faits politiques. Ils retraduisaient en forme du discours politique légitime des préoccupations simples des milieux populaires. Ce travail était favorisé tant par la proximité sociale et spatiale des militants de ces organisations avec les milieux populaires que par le fait qu’elles aient promu en leur sein des cadres qui en étaient issus. Elles pouvaient de la sorte revendiquer sans trop de peine une unité repré- sentants/représentés qui leur assura un succès durable, notamment dans nombre de bastions industriels, et leur permit d’accéder à certains pôles de pouvoir, locaux (municipalités) ou nationaux (parlement). Ce n’est qu’au prix de ce travail que les classes laborieuses cessèrent d’être perçues seulement comme des classes dangereuses.
jeudi 20 juillet 2017
L'octave informatique
C’est une méthode d’évaluation publiée par le SEI (Software Engineering Institute) de la Carnegie Mellon University de Pittsburgh aux États-Unis, université très reconnue dans le domaine de la sécurité. En se basant sur les travaux du CERT11 Américain, l’équipe du SEM (Survivable Enterprise Management) a développé cette méthode d’évaluation des vulnérabilités, des menaces, et des actifs opérationnels critiques. L’ensemble de la méthode est public et maintenu par l’université. Elle est centrée sur la protection des actifs de l'entreprise et le management du personnel. Elle couvre l'ensemble des processus métiers de l'entreprise aux niveaux organisationnel et technique. Cette méthode suppose la constitution d'une équipe pluridisciplinaire comprenant des membres de tous les services de l'entreprise. Elle leur permettra d'améliorer leur connaissance de leur entreprise et de mutualiser les bonnes pratiques de sécurité. MEHARI est une méthode d'analyse des risques mise au point en 1996 par le Club de la sécurité de l'information français (CLUSIF). Elle s'inspire de la méthode MARION, elle aussi mise au point par le CLUSIF. MEHARI a pour but d'aider les entreprises et organismes à sécuriser leurs systèmes d'information. Elle est très utilisée en France, en Europe et également au Québec. La démarche générale de MEHARI consiste à diagnostiquer l’état de la sécurité, l'analyse des enjeux de sécurité avec une classification préalable des entités du système d’information en fonction de trois critères de sécurité de base (confidentialité, intégrité, disponibilité). MEHARI dispose également d’une base de connaissance des services de sécurité et pourra être employée pour bâtir un référentiel de sécurité (politique de sécurité) contenant l’ensemble des règles de sécurité à respecter dans l’entreprise. MEHARI demeure une des méthodes d’analyse des risques les plus utilisées actuellement. Elle est dérivée de deux autres méthodes d’anayse des risques (MARION et MELISA). MEHARI est maintenue en France par le CLUSIF (Club de la Sécurité des Systèmes d’Information Français), via notamment le Groupe de Travail dédié à cette méthode. Cette méthode se présente comme une véritable boîte à outils de la sécurité des SI, permettant d’appréhender le risque de différentes manières au sein d’une organisation, et composée de plusieurs modules. Ces derniers, indépendamment de la démarche sécurité choisie. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du site internet de l'agence web Lyon qui est très bien élaboré sur ce sujet.
mercredi 21 juin 2017
La fin du roaming en Europe
Importante source de revenus pour les opérateurs télécoms, les frais d'itinérance (roaming) disparaissent dans l'Union européenne. Tout ce qu'il faut savoir. Dix ans de négociations, de lobbying et de discussions. Ce 15 juin 2017 est une date symbolique pour l'économie européenne. Elle marque la suppression des frais d'itinérance (roaming) pour les voyageurs dans l'Union européenne. "Depuis 2007 on avait obtenu des avancées sur les appels, en 2009 sur les SMS et en 2011 sur la Data. C'est une nouvelle étape importante qui est initiée car l'utilisation des smartphones, ça fait marcher les applis et les services numériques. Cela participe à l'économie et à la consommation", note une source proche du dossier au sein de la Commission européenne. Concrètement, à compter de ce jeudi, "c'est la fin du principe d'itinérance" et des frais qui vont de pair. "A partir d'aujourd'hui vous payez en Allemagne comme si vous étiez en France", indique une source au sein de la Commission européenne qui se félicite de la concrétisation positive pour le grand public d'un travail politique titanesque, lancé en 2004 par l'ancienne commissaire Viviane Reding. "Les grands opérateurs ont tout fait à l'époque pour m'empêcher de mettre un projet de loi sur la table. Ils ont dépensé des sommes colossales dans des bataillons de lobbyistes. Ils jugeaient inconcevable qu'un responsable politique prépare une loi pour intervenir sur le marché. Mais leurs marges atteignaient presque 100%, c'était franchement de l'arnaque", racontait après coup la commissaire dans L'Opinion cette semaine. Quand un voyageur français se déplace dans l'un des 27 pays membres de l'Union européenne (plus Norvège, Liechtenstein et Islande), y compris dans les DOM dorénavant et toujours dans le Royaume-Uni jusqu'à sa sortie de l'UE (en 2019), il jouira des conditions tarifaires de son contrat national. A son arrivée dans le nouveau pays, "son opérateur doit lui communiquer les conditions d'utilisation de son forfait", précise une source européenne, affichant le texto reçu personnellement sur son téléphone ce matin. "Vous disposez en France des mêmes conditions qu'en Belgique", est-il écrit. Exemple: un Français voyage à Rome et appelle son hôtel italien. C'est compris dans le forfait. A l'inverse, un appel depuis la France vers l'hôtel de Rome sera surtaxé. Ainsi, paradoxe européen, un Français domicilié près de la frontière italienne aura tout intérêt à franchir la bordure pour passer un coup de téléphone international s'il ne veut pas payer une surtaxe.
jeudi 1 juin 2017
Luxe ne veut pas forcément dire bien-être. Le mois dernier, mon épouse et moi avons fait une escapade romantique dans un hôtel merveilleux,probablement l'un des plus beaux hôtels aux USA. Il s'agissait d'un cinq étoiles avec tout le luxe qui va avec. Grand jardin, douche king size, climatisation, cuisine raffinée... Notre séjour a évidemment été inoubliable. Dans le salon, il y avait des hublots à même le plancher, d'où l'on pouvait admirer la faune aquatique en dessous. Nous avions l'impression de vivre dans un rêve. Et si vous n'avez jamais fait un séjour de luxe, autant vous le dire tout de suite : il y a une chose qu'il vous faut savoir : on se fait rapidement, à la vie princière ! Le problème inhérent à un tel séjour, c'est le retour à la maison. De retour de ce voyage hors de la réalité, ma femme et moi avons donc regagné notre réalité sans étoile. La maison qui vous donne parfois l'impression de tomber en morceaux ; le pommeau de douche qui s'obstine à s'entartrent toutes les deux semaines ; le service qui laisse à désirer : lorsqu'on veut quelque chose, il faut se débrouiller soi-même. Bref, si l'escapade est plaisante, le retour est un retour de bâton. Alors qu'on était enchanté de sa vie avant le voyage, on est déçu par le réel. Du coup, j'en viens à me demander si ce genre d'aperçu d'une autre vie n'est-il pas pire que mieux ? Cela revient à vivre une vie de prince pendant une poignée de jours, pour ensuite retourner vivre dans son trou, en se réchauffant grâce au tendre souvenir de cette autre vie sans contrainte. C'est un peu comme montrer à un enfant un délicieux gâteau, pour lui dire : "Regarde bien, car tu n'y auras pas droit". Il y a quelque chose d'assez néfaste là-dedans. Bien entendu, ma femme ne s'intéresse pas à ces considérations ; elle est déjà en train de se pencher sur les annonces pour notre prochaine virée en amoureux. Je pense même qu'elle regarde pour retourner à ce même hôtel. Il est vrai que nous avons fait pas mal d'hôtels de luxe, et que c'est vraiment l'un des plus beaux hôtels des USA. Mais pour ma part, je préfèrerais opter pour un hôtel moins luxueux. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste sur les plus beaux hotels du monde.
mardi 16 mai 2017
Libéré par les USA
u fil des victoires idéologiques de la droite, deux idées reçues se sont enracinées. La première postule l’existence d’une complicité historique entre « les deux totalitarismes du XXe siècle », fasciste et communiste (lire « Tous les totalitarismes se valent »). D’elle découle le sentiment (erroné) que l’armée américaine, pas soviétique, le débarquement en Normandie, pas les batailles du front de l’Est, auraient joué un rôle décisif dans l’écrasement du IIIe Reich. Hollywood a amplifié cette illusion : Sergueï Eisenstein eût-il vécu à l’époque de Steven Spielberg, avec un public comparable, les images et les perceptions auraient sans doute été transformées. L’autre idée reçue décrète qu’un lien d’airain existerait entre les « démocraties occidentales » et le combat universel pour la liberté. C’est en raison de ce mythe historique que chaque crime de masse commis sur la planète suscite l’interrogation rituelle des grands médias et des puissants esprits : « Mais que fait l’Occident ? » En vérité, il fait ce qu’il a toujours fait : il défend ses intérêts au moment précis où ceux-ci sont directement mis en cause. C’est en 1973, pas du temps de Mathusalem, que les Etats-Unis appuyèrent le coup d’Etat militaire d’Augusto Pinochet au Chili contre un gouvernement d’unité populaire ; en 1977 que le président James Carter déclara son « amitié personnelle » pour le chah d’Iran qui, selon lui, bénéficiait « de l’admiration et de l’amour de son peuple » ; en 2010 que le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn fit du régime du dictateur tunisien Ben Ali un « bon exemple à suivre » pour les pays de la région ; en 2013 que le secrétaire d’Etat américain John Kerry estima qu’en dépit de leur massacre d’un millier de manifestants islamistes les généraux égyptiens avaient « indiqué » qu’ils entendaient « rétablir la démocratie » dans leur pays. Et les choses ne se sont pas présentées différemment quand se joua la liberté du monde. Car, même entre 1939 et 1941, lorsque le pacte germano-soviétique donna un semblant de consistance à la thèse conservatrice des deux totalitarismes jumeaux et complices, que firent les Etats-Unis, futurs parrains du « monde libre » ? Beaucoup moins connue que l’autre, cette histoire-là aussi est édifiante… En mai 1939, Adolf Hitler s’est emparé de toute la Tchécoslovaquie. Pourtant, le Congrès des Etats-Unis refuse alors d’amender la « loi de neutralité » américaine interdisant toute vente d’armes à un pays menacé par l’Allemagne. Selon les mots d’un sénateur démocrate influent, « la situation en Europe ne paraît pas justifier une action urgente »… Le 3 septembre 1939, l’urgence s’est-elle enfin précisée à Washington, dès lors que la France et le Royaume-Uni viennent enfin de mettre un terme à leur politique d’apaisement envers Berlin ? Eh bien toujours pas. S’adressant à ses compatriotes, le président Franklin D. Roosevelt leur annonce qu’il « souhaite et prévoit que les Etats-Unis se tiendront à l’écart de cette guerre ». Quelques jours plus tard, Charles Lindbergh prend à son tour la parole dans un grand discours radiodiffusé. Héros national, premier homme à avoir franchi l’Atlantique en avion, sans escale et en solitaire, Lindbergh a reçu, l’année précédente à Berlin, une décoration allemande des mains du chef nazi Hermann Göring. Sa plaidoirie isolationniste (« L’Amérique d’abord ») suscite un engouement immédiat aux Etats-Unis. Des millions de télégrammes, lettres, cartes déferlent sur les élus américains tentés de voler au secours du peuple anglais. Amer, Winston Churchill observera plus tard que, jusqu’en avril 1940, les responsables américains étaient « tellement sûrs que les Alliés l’emporteraient qu’ils ne jugeaient pas qu’une aide serait nécessaire. Là, ils sont tellement certains que nous allons perdre qu’ils ne la jugent pas possible ». Une fraction de la droite américaine réserve son énergie au combat contre le New Deal. Une autre, inspirée par les mots de Lindbergh, « préfère cent fois être alliée avec l’Angleterre ou même avec l’Allemagne, malgré tous ses défauts, qu’avec la cruauté, l’athéisme et la barbarie de l’Union soviétique ». Le futur président Harry Truman a fait son choix lui aussi : « Si nous voyons que l’Allemagne gagne, nous devons aider la Russie ; mais si c’est la Russie qui gagne, nous devons aider l’Allemagne, afin qu’ils s’entre-tuent au maximum. » En définitive, c’est l’Allemagne qui, par solidarité avec son allié nippon, décidera, le 11 décembre 1941, de déclarer la guerre aux Etats-Unis, dont la flotte vient d’être détruite, le 7, à Pearl Harbor. A l’époque, l’armée nazie se bat depuis près de six mois aux portes de Moscou…
mercredi 12 avril 2017
Ligue des champions Dames: Paris vendange, le Bayern engrange en quarts aller
Malgré une pluie d’occasions franches, le Paris SG s’est incliné 1-0 jeudi sur la pelouse du Bayern Munich. Le score serré lui permet toutefois d’espérer encore une qualification en demi-finales de Ligue des champions féminine, mercredi lors du quart retour au Parc des Princes. Huit tirs cadrés pour les Parisiennes, un seul pour le Bayern Munich. Et pourtant, c’est bien ce dernier qui s’est imposé jeudi dans un Grunwalder Stadion bien rempli (7.380 spectateurs), sur une réalisation de la Néerlandaise Vivianne Miedema (72e). Le PSG va regretter ses occasions manquées, celle de Veronica Boquete seule devant la gardienne (5e) puis de Marie-Laure Delie face à un but vide (8e) après un tir de loin de Shirley Cruz repoussé par la gardienne puis le poteau. Et en seconde période, ce face-à-face perdu par Cruz en seconde période (54e) ou cette tête sur le poteau de Cristiane (88e). Malgré tout, le résultat n’est pas catastrophique face à une formation qui, même diminuée par les blessures, reste solide, et double championne d’Allemagne en titre. L’entraîneur du PSG, Patrice Lair, avait appelé ses joueuses à la réaction d’orgueil, à la fois après la défaite surprise lors du « Clasico » le week-end précédent contre Marseille (2-0) en championnat de France féminin, mais aussi après l’élimination de l’équipe masculine dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions. « On nous dit +6-1+, +remuntada+… Bon, la première fois j’ai rigolé, pour que l’autre se sente un peu con, mais à force de les entendre… Après le match, j’étais un peu énervé », avait-il expliqué à la veille de défier le double champion d’Allemagne en titre, le Bayern Munich. « Il faut avoir un orgueil, une fierté, on défend des couleurs ». Porté par l’aisance sereine de sa jeune milieu Grace Geyoro, dont le contrat vient d’être prolongé jusqu’en 2021, le PSG s’est hissé à la hauteur de l’affiche et, malgré le but de Miedema, peut encore espérer retourner la situation à domicile. Le PSG a pour objectif d’y faire venir une dizaine de milliers de spectateurs mercredi 29 mars (20h00), grâce à des tarifs attractifs (10 euros, 5 euros pour les -16 ans et licenciés FFF, gratuité pour les abonnés…). Il espère surtout que son équipe féminine parviendra à retourner la situation pour atteindre, comme les deux dernières saisons, le dernier carré. Les deux buts nécessaires pour s’imposer, « on les marquera », a réagi Patrice Lair après le match. « On aura le public parisien qui est derrière nous, j’y crois fermement, mes joueuses aussi, on va tout donner et dans une semaine on sera qualifié ». Si elles se qualifient en demi-finale, les Parisiennes pourraient y retrouver… le FC Barcelone, vainqueur mercredi de son quart aller à l’extérieur contre Rosengard (SUE) 1-0.
mercredi 29 mars 2017
Conférence libératoire catalane
Avant-hier, à l'occasion d'un congrès à Barcelone, j'ai écouté un intervenant allemand qui décrivait le rapport conflictuel que peut avoir la France avec le libre marché. Un point de vue assez fascinant. Le reproche qui est fait en France au libre marché dans notre pays porte principalement dans la question du processus organisationnel de ce marché. La manière dont se façonne la richesse dans le cadre du libre marché est en effet rarement établie sur le mérite intellectuel ou même social. Ce n’est pas celui qui s‘exprime ou écrit le mieux qui s’enrichit. Qu’il s’agisse d’un nouveau téléphone ou de bière : vous gagnez la palme que si vous êtes capable d'anticiper les besoins du « marché » qui s'enrichit. Mieux encore : même si vous êtes quasiment illettré, rien ne vous interdit de devenir richissime grâce au libre marché. Tout ce que vous avez à faire, c'est avoir la bonne idée au bon moment et pouvoir convaincre le marché. Et cette idée que le succès dans les ?nances est inspiré par la popularité crée chez certains de la rancune. On le perçoit dans leur position supérieure par rapport aux personnes qui ont connu le succès grâce au libre marché. S'enrichir en répondant aux envies du marché est interprété comme être enchaîné au plus abominable des péchés humains : la cupidité. Tandis que poursuivre un projet intellectuel est vu comme un hommage au plus sacré des sentiments humains : l’esprit humain. Le fait qu’un inventeur devienne extrêmement riche grâce à un nouveau type de produit à déboucher les toilettes, alors qu’un artiste émérite a du mal à s'en sortir est estimé par les intellectuels comme une offense fait à l'ordre naturel. En France, cette vision pèse sur les échanges. Presque toute la l'élite des intellectuels déprécie « le libre marché ». Elle considère que les moteurs du succès social comme trop peu édi?ants. En plaçant la «popularité » au rang de critère de succès, le libre marché favoriserait ainsi la « Facebookisation » de la société, où la culture deviendrait un grand marécage de mauvais goût, devenu une norme. La pensée que sous-tend cette vision du monde peut être résumée ainsi : le mépris hallucinant qui est fait au libre choix de chaque citoyen. Le mépris de l'individu qui regarde de son plein gré une émission de télévision commerciale ou aime aller dans les parcs d'attraction. Le mépris du libre choix de chaque citoyen, de crainte que ce choix collectif puisse saper la prétendue vraie culture. Ce congrès à Barcelone : c'est cet esprit réactionnaire qui contribue à donner une image passéiste de la France à l'étranger.Davantage d'information est disponible sur le site de l'organisateur de ce séminaire à Barcelone.
lundi 13 mars 2017
Une nouvelle «course aux armements»
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a résolument réfuté l'idée selon laquelle le déploiement de troupes américaines en Europe n'était pas important militairement et a évoqué en réponse «la course aux armements» que les États-Unis déclenchent. Les plans américains de déploiement de leurs forces armées sur le Vieux Continent sont potentiellement destructeurs pour la sécurité de la région, a déclaré Maria Zakharova. De plus, Washington initie de facto une nouvelle course aux armements : « Washington de facto déclenche une nouvelle course aux armements et tente de nous imposer un modèle de relations de confrontation similaires à celles adoptées à l'époque de la guerre froide », a mis en garde la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. « Le plan du déploiement d'envergure des troupes en Europe auquel se livrent les États-Unis possède un énorme potentiel destructeur pour toute l'architecture de sécurité européenne, crée une nouvelle réalité militaro-politique, introduit un grand déséquilibre dans l'équilibre des forces sur le continent et menace de conséquences destructrices à long terme sur l'ensemble euro-atlantique », a-t-elle poursuivi. Mme Zakharova a rejeté le constat répandu dans les médias mainstream selon lequel le renforcement de la présence militaire américaine en Europe ne jouait pas un rôle significatif du point de vue stratégique. En réalité, à examiner certains projets militaires américains, « les chiffres parlent d'autre chose ». « Les Américains investissent activement dans le développement de l'infrastructure militaire et du potentiel de déploiement rapide de grandes unités non loin des frontières russes, y compris la modernisation du réseau d'aérodromes capables d'accueillir des avions lourds américains de transport », a précisé Mme Zakharova. En décembre 2016, un entrepôt appartenant à l'armée de terre américaine aux Pays-Bas a été rouvert, il servira à stocker du matériel militaire lourd. Dans un futur proche, seront mis en place des installations similaires : une en Belgique et deux en Allemagne. Le matériel qui y sera stocké est destiné aux forces armées américaines censées être déployées rapidement « en cas de nécessité ». Entre-temps, le Pentagone insiste toujours sur le caractère « non permanent » de ces projets militaires. Mme Zakharova a riposté : « Il s'agit d'un déploiement de longue durée des forces et de l'équipement américain en Europe et on peut à peine le qualifier d'exclusivement défensif ». Récemment, du matériel militaire américain est arrivé en Allemagne. Cette première partie du matériel militaire, censée équiper une brigade de chars, est arrivée dans le port allemand de Bremerhaven, dans le land de Brême, afin d'être déployée en Pologne et dans les pays baltes — une surprise qui n'a pas été trop appréciée par les élus allemands.
jeudi 23 février 2017
Une Atlantide japonaise
Enigme de la semaine. De vastes terrasses, des gradins de pierre titanesques… Une cité mégalithique se cacherait-elle à quelques encablures de Yonaguni ?
À 125 kilomètres des côtes de Taiwan, la petite île de Yonaguni, dans l’archipel Ryukyu, est la plus occidentale des possessions japonaises. C’est en 1985 qu’un organisateur de plongées y a découvert un spectacle fabuleux, sous quelques mètres d’une eau cristalline.
Les pêcheurs de l’endroit racontaient la légende d’un palais englouti. De fait, le “monument” de Yonaguni, formation rectangulaire de 150 mètres sur 40, d’une hauteur de 27 mètres, avec ses failles aux parois lisses, ses piliers et ses grandes marches aux angles droits, évoque les ruines d’une forteresse cyclopéenne. Pour Masaaki Kimura, professeur de géologie à Okinawa, il s’agit d’une construction humaine, édifiée il y a quelque dix mille ans avant que la hausse du niveau des océans la submerge.
Les adeptes de l’archéologie fantastique s’en sont aussitôt emparés : « C’est la plus vieille structure jamais construite, plus ancienne de cinq mille ans que les pyramides de Gizeh ! » Avec les statues de l’île de Pâques, Yonaguni serait la preuve ultime de l’existence du mystérieux continent de Mu, l’équivalent pour le Pacifique de l’Atlantide de Platon ! Quant aux adeptes de la théorie des “anciens cosmonautes”, dans le sillage de Robert Charroux et d’Erich von Däniken, ils y voient « le vestige d’une civilisation extraterrestre ».
En 1997, une expédition scientifique, conduite par le géologue Robert Schoch, de l’université de Boston, a jeté un peu de lumière sur cette fantasmagorie. Ses études, confirmées par d’autres spécialistes, tendent à démontrer que les « structures énigmatiques » de Yonaguni sont « principalement le résultat du travail de processus naturels géologiques et géomorphologiques ». Lesquels datent du miocène inférieur, il y a vingt millions d’années.
Et la forte activité sismique de la zone a fracturé les roches de manière régulière. À la rigueur, le site aurait pu servir, à une époque indéterminée, de carrière de pierres pour la population insulaire. L’érosion et les coraux ont fait le reste…
mercredi 11 janvier 2017
Corruption et hélicoptères Kazakhs
Selon «le Monde», l'ex-chef de l'Etat est soupçonné d'avoir fait pression sur le Sénat belge à la demande du Kazakhstan... Nicolas Sarkozy inquiété par une affaire d’Etat? La justice française enquêterait secrètement depuis le printemps 2012 sur des mouvements de fonds suspects liés à des ventes d’hélicoptères français au Kazakhstan. D’après Le Monde, deux juges d'instruction parisiens, saisis de faits de «blanchiment en bande organisée», «corruption d'agents publics étrangers», «complicité et recel» de ces délits, enquêteraient sur des contrats signés en 2010 entre la France et le Kazakhstan. Ce marché de deux milliards d’euros, comprenant la vente de 45 hélicoptères par Eurocopter, aurait peut-être donné lieu au versement de rétrocommissions. Un proche de l’ancien président, Jean-François Etienne des Rosaies, et Nathalie Gonzalez-Prado, ex-chargée de mission de Claude Guéant, alors secrétaire de l’Elysée, ont été placés en garde à vue en septembre, indique le quotidien, tandis que des perquisitions étaient menées à leurs domiciles et au siège d'Eurocopter. La justice s'intéressait alors aux mouvements de fonds suspects, plus de 300.000 euros, qui auraient un lien avec la vente des hélicoptères. L’affaire pourrait également remonter directement jusqu’à l’ancien chef de l’Etat. Nicolas Sarkozy serait soupçonné d’avoir fait pression en 2011 sur le Sénat belge à la demande du président kazakh pour «adoucir le sort judiciaire de trois hommes d’affaires» du pays. En contrepartie, l’ex locataire de l’Elysée pourrait avoir obtenu la signature des juteux contrats. A lire en détail sur Vol en hélicoptère.
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