A partir de maintenant, si vous avez le moindre doute sur le vin, ne cherchez plus la réponse sur la Toile : il vous suffit de me poser la question ! Parce que je suis en passe de devenir un expert du vin ! Bon, j'enjolive un peu. Mais tout de même : avec trois cours d'oenologie à mon actif, j'engrange progressivement certaines connaissances dans le domaine.
Aujourd'hui, je vais vous présenter la vinification des blancs, abordée lors de mon dernier cours.
Si les vins blancs peuvent être conçus en utilisant des raisins blancs comme rouges, il est essentiel de ne pas incorporer les peaux au jus lors de de la cuvaison : la fermentation doit donc avoir lieu après le pressurage, contrairement à ce qui se fait pour le vin rouge.
Mais ces vins ont une grande diversité (secs, moelleux ou liquoreux), et se différencient également de la vinification du vin rouge sur d'autres points.
Immédiatement après leur récolte, il est nécessaire de procéder au pressurage des grains pour éviter une corrosion au contact de l'air, le moût de blanc aisément oxydable.
Dès qu' il ressort du pressoir, le moût est expédié dans une cuvette de débourbage. Par la suite, il peut être ensemencé en employant une souche de levures, qui doit être scrupuleusement ajustée au « tempérament » des arômes primaires.
On procède ensuite l'étape de fermentation, la plus importante, qui va convertir le sucre en alcool, et donc le jus de raisin en vin. Lors de cette étape, des arômes neufs apparaissent : ce sont les esters, qui vont jouer une influence décisive dans la formation du bouquet et dans son caractère.
En ce qui concerne les vins blancs doux, moelleux ou liquoreux, la structure de la vinification se distingue sur deux points encore : pour commencer, le pressurage est plus lent ; ensuite, et c'est le point crucial, la fermentation doit être stoppée avant la modification totale de tous les sucres en alcool.
J'espère que vous avez apprécié cette petite leçon maison à propos des blancs. La prochaine fois, je vous expliquerai la naissance du champagne ! Pour tous ceux qui aiment le vin, je vous recommande ce site qui prodigue d’excellents cours d’œnologie un peu partout en France.
vendredi 7 novembre 2014
Meeting de la finance à Londres sous le regard des Anonymous
Alors que le monde de la finance se retrouve à Londres pour un séminaire sur le développement économique au sein de la zone euro, des démonstrations anticapitalistes ont éclatées dans la ville. Des heurts entre la police et des milliers de manifestants anticapitalistes appelant « à la révolution » ont éclaté mercredi 5 novembre dans le centre de Londres et aux abords de Buckingham Palace. Les manifestants faisaient partie d'une « Marche des millions de masques », organisée dans plusieurs pays par le groupe d'activistes Anonymous. La marche se tenait le jour de Guy Fawkes, en souvenir du rebelle catholique qui voulait dynamiter le Parlement du roi James 1er en 1605. Quelques incidents ont été signalés par la police, notamment des jets de cônes de circulation, de bouteilles, de plaques de rues ou de feux d'artifice. Personne n'a été blessé. Une dizaine de manifestants ont été arrêtés en tentant d'entrer de force dans le siège de la BBC. Ces manifestations interviennent dans un contexte tendu dans le monde de la finance en Angleterre. Après l’Europe continentale, les Etats-Unis et la Suisse, la « BoE » a annoncé vendredi combien et quel type de réserves de sécurité les banques britanniques devront placer face aux actifs financiers détenus dans leurs portefeuilles. Contrairement aux craintes – ou aux espoirs – de certains, l’institution a choisi la méthode douce pour fixer le niveau du « ratio de levier » (rapport entre fonds propres et actifs, voir-ci contre) que les banques devront appliquer. Elles devront respecter une première couche de 3 %, auxquels les grands groupes dits « systémiques » devront ajouter 1,05 %, portant le total à 4,05 %. « Avec une cible maintenue à 3 %, le ratio n’aurait eu aucun impact matériel sur les banques. A 4,05 %, la contrainte commence à “mordre”, mais dans des proportions gérables pour une grande majorité d’établissements, notamment à un horizon 2019 », souligne Antoine Weckx chez Oliver Wyman. Autre crainte évitée : ces réserves ne se composent pas uniquement de fonds propres durs, ce qui aurait été synonyme de nouveaux fonds à lever ou de résultats à mettre en réserve. Cerise sur le gâteau, l’entrée en vigueur est prévue pour 2019, soit un an après le calendrier bâlois. Le message a été reçu cinq sur cinq à la Bourse, où le titre Barclays a bondi de près de 10 % vendredi. C’est donc pour cela que se tient ce séminaire à Londres – suivez le lien pour les conclusions de ce colloque – qui devrait permettre la mise ne perspective des actions financières en Europe.
Maldives, Nature contre Avion
Un dossier dans le cadre de mon travail m'amène souvent à visiter les îles Maldives. Cette destination de rêve a su garder tout son charme grâce à ses préoccupations écologiques, et a ainsi échappé aux pièges et à la dégradation auxquels sont confrontés tous les sites de tourisme. Vous comprendrez donc mon étonnement quand j'ai découvert, au court de ma dernière visite, qu'une société étrangère envisageait très sérieusement de proposer des vols en avion de chasse au-dessus de ce paradis.
Les Maldives sont composées de 26 atolls dispersés dans l'océan Indien, du nord au sud, en forme de point d'exclamation : ils forment un pays des merveilles fragile, fait de sable blanc, de palmiers, de lagons, de récifs, et de mers d'un bleu à la Hockney. Sur leur territoire de 90 000 kilomètres carrés, moins de l% sont terrestres, et si le niveau des mers montait de quelques centimètres, ses 1 200 îlots plats disparaîtraient.
Chaque lieu de villégiature occupe une île privée et s'efforce de valoriser ses propres merveilles marines. Les amateurs de plongée sous-marine peuvent se délecter devant des kilomètres de jardins coralliens, faciles d'accès, baignés d'eaux cristallines et peu profondes. Ils peuvent y croiser de petites créatures colorées comme le poisson chirurgien, le gaterin arlequin et le poisson de verre, mais aussi d'imposants requins corail ou des raies mantas.
Sur l'eau, les visiteurs n'ont que l'embarras du choix, de la pêche en haute mer aux tours de kayak, ou peuvent se livrer à la lecture, la sieste, ou simplement songer à la chance qu'ils ont d'être là dans un hamac, face au paysage. Mais je doute que ce visiteur apprécierait d'être tiré de son enchantement par le bruit de moteurs d'un avion de chasse volant à basse altitude.
Les natifs des Maldives n'habitent même pas un cinquième des îles, et il est rare de croiser un autochtone, hormis les employés de l'hôtel. Le tourisme est donc vital pour l'avenir des Maldives, et la plupart des hôtels sont sensibilisés aux aspects sociaux et environnementaux. Le Banyan Tree Vabbinfaru – dont les 48 villas sont à quelques pas de la mer – peut s'enorgueillir de sa gestion de l'océan : il a établi un laboratoire marin qui, entre autres efforts, assure la protection des tortues de mer qui nidifient sur ses plages. Le Gili Lankan fushi, primé, propose 45 bungalows placés sur l'eau (certains ne sont accessibles que par bateau), construits en matériaux naturels et ouverts aux brises marines. Ici, on vit en toute sérénité, en suivant la règle « Pas de nouvelles, pas de chaussures ». Ici aussi, le développement durable est une priorité, à travers des règles ambitieuses de préservation et des programmes pédagogiques avec les communautés locales. Les deux établissements sont de véritables paradis insulaires : il suffit de passer un moment dans les restaurants en plein air au bord de l'eau pour le comprendre.
Les investisseurs étrangers à l'origine de ce projet d'aviation n'ont absolument rien compris à la philosophie de ces îles. La plupart des entreprises qui proposent ce type de prestation veillent à les proposer dans des régions précises, où leur passage ne dérange pas. Un avion de chasse dans ces îles serait à mon sens une hérésie, et nuirait non seulement à l'écologie, mais également à l'économie. Source: Avion de chasse
mercredi 2 avril 2014
Le tourisme spatial est à terre
Y a-t-il réellement un futur pour le tourisme spatiale, ou est-ce encore qu’une lubie ? 100 km d’altitude, pour connaître cinq minutes durant et à 50 000 euros la minute, les joies et les peines de l’apesanteur, tout en jetant un œil rapide sur la courbure de la Terre par un hublot, en essayant de ne pas vomir sur son voisin. Des dizaines de milliers de fans se sont déjà inscrits pour le premier ou le deuxième vol à bord de l’avion fusée SpaceShipTwo, une sorte de Piper Cub Interstellaire. Bon, la billetterie spatiale a quelques ratés, le premier touriste – Richard Branson lui-même – devait voler en 2008, et, en 2019, le 100 000 eme client de Virgin Galactic devait à son tour embarquer pour cette exaltante expérience. Mais pour l’instant, le vaisseau spatial a du retard à l’allumage et les vols sont ajournés… En 2004, un avion spatial construit par l’ingénieur américain Burt Rutan, le SpaceShipOne, atteint l’altitude de 100 kilomètres. Depuis, Richard Branson fait régulièrement le buzz en annonçant l’advenue de l’ère du tourisme spatial. Une publicité mondiale, et… gratuite, pour le milliardaire et propriétaire d’avions qui volent réellement, ceux de sa compagnie Virgin Atlantic. Parce que, du côté de Virgin Galactic… on fait durer. La compagnie de tourisme spatial prospère, attirant divers investisseurs désirant profiter de la visibilité mondiale de Branson. Mais de vol touristique, point. SpaceShipOne ? Au musée après deux vols et un crash évité de justesse. SpaceShipTwo, censé emmener des touristes à 100 km de hauteur ? Il est en développement depuis près de cinq ans, et accumule les vols d’essais… Le dernier en date a emporté ses pilotes à l’altitude ébouriffante de… 21 kilomètres, soit quelques centaines de mètres de plus que le Concorde en 1973 : chapeau bas, Monsieur Branson ! De fait, si le sémillant patron de Virgin Galactic continue de promettre des vols spatiaux en 2014, la question est posée de la capacité réelle de son avion fusée à emporter ses clients là haut…Pour le moment, la seule chose qui fonctionne réellement est la possibilité de faire un vol en apesanteur dans le cadre d’un vol parabolique. Et c’est une réalité.
Bientôt un simulateur de F-15
Voici une nouvelle qui fera plaisir à tous les passionnés d’aviation, un centre de formation de pilotes devrait ouvrir un simulateur de vol de F-15, un énorme avion de chasse américain, et permettre au grand public de s’adonner à la découverte du pilotage d’un avion de chasse. Et quel avion ! Né Sous le nom de McDonnell-Douglas (société reprise par Boeing), le F-15 Eagle est un chasseur biréacteur tactique, destiné à opérer par tous les temps et à remporter la supériorité aérienne. Censé remplacer son prédécesseur le F-4 Phantom, il a été conçu pour combattre la menace du MiG-25 Foxbat, un intercepteur supersonique soviétique. De nos jours, il fait toujours partie des chasseurs en activité les plus réussis, même si son premier vol remonte déjà à juillet 1972 avant une entrée en service en 1976. Il doit rester opérationnel jusqu'en 2025 au sein de l'US Air Force, tout en étant utilisé par Israël, le Japon et l’Arabie saoudite. Si la cellule reste quasiment inchangée, la modernisation d'un chasseur de nos jours, passe par le système d'armes et l'avionique de bord constamment modernisés pour suivre les avancées technologiques. Sa dernière version d'attaque, le biplace F-15E Strike Eagle, est entrée en service en 1989. Avec un rapport poids-puissance excellent, le F-15 peut atteindre Mach 2,5 avec ses deux réacteurs Pratt 21 Whitney F-100 équipés d'une postcombustion. L'appareil bidérive s'avère très maniable, avec un taux de montée important (10 000 m d'altitude en une minute) lui ayant permis de décrocher des records du monde. Armé d'un canon de 20 mm et de missiles, il bénéficie d'un radar et de contre-mesures électroniques pour brouiller les radars adverses. Sur le F-15E, ces systèmes sont gérés par l'opérateur à l'arrière. Le F-15 a connu l'épreuve du feu, notamment au-dessus de l'Irak. C’est donc un avion exceptionnel qu’il sera possible de découvrir en simulateur de vol (suivez le lien pour plus d’infos).
jeudi 23 janvier 2014
Se booster pour survivre
Voila un critère qui fera plaisir à ceux qui critiquent tout le temps la France : Le nombre cumulé de créations d’entreprises au cours des trois derniers mois augmente par rapport aux mêmes mois un an auparavant (+1,5 %). Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont l’enseignement, santé, action sociale et le soutien aux entreprises. Ce qui est intéressant est de savoir pourquoi. En décembre 51,1 % des créations enregistrées, en données brutes, sont des demandes d’auto-entreprises. Ce qui témoigne d’un fait : les personnes aux chômages créent une petite entreprise pour survivre. Le vrai boulot est toujours absent, comme l’atteste les 5000 dépots de bilan d’entreprises chaque mois en France en 2013. Cela fait froid dans le dos. Alors que les économistes s’accordent à affirmer que l’année à venir sera difficile, les entreprises et réseaux commerciaux s’enquièrent des moyens efficaces de défendre leur niveau de rentabilité et éventuellement, de l’accentuer. Le challenge commercial est l’un de ces outils. La promotion est profitable dès lors que quelques critères adéquats sont réunis : une action, une communication, des objectifs identifiables facilement par les personnes, et posséder de plusieurs dotations. Le but reste de toute évidence l’avancement du profit. La stimulation des commerciaux consent d’avancer le CA. Les missions sont généralement ciblés à l’égal d’une croissance de rentabilité. L’inspiration des attachés commerciaux consent d’inspirer son réseau commercial. Le vendeur n’est pas uniquement en requête de bénéfice dans l’intention d’ faire un voyage, cependant mérite d’être reconnu. La diffusion d’information effectuée dans le système du challenge commercial autorise de communiquer les critères de l’organisation. La stimulation des vendeurs autorise d’informer le réseau commercial. Réel instrument de motivation pour le réseau interne, l’information reste capitale lorsqu’il s’agit de d’informer le réseau. L’information permet de porter principes de de l’organisation, mais aussi des messages ad hoc. Le système commercial est aussi une action de ressources humaines dont l’objectif demeure le surpassement des personnes pour accroitre la marge. J’ai interrogé pour mon unité les meilleures organisations, et je peux vous inspirer de suivre le lien pour construire votre challenge commercial.
Refaire du Rembrandt
Vous aimez peindre, vous aimez la culture, vous aime Rembrandt, moi oui. Et c’est ce que nous avons fait en team building pour notre entreprise, repeindre la célèbre Ronde de Nuit, par équipe, sans trop savoir quel bout est à qui, et en essayant de recomposer le tableau de cette manière. Pas facile d’autant que c’est un chef d’œuvre. Les critiques considèrent depuis longtemps que La Ronde de nuit de Rembrandt constitue l'un des plus grands chefs-d'œuvre de l'histoire de l'art. Commandé pour orner le nouveau siège de la milice d'Amsterdam, ce tableau représente la compagnie du capitaine Frans Banning Cocq dont les citoyens-soldats, armés et élégamment vêtus, défilent dans la rue. Le tableau a acquis son titre au 18ème siècle parce que, le vernis s'étant assombri, la scène semblait se dérouler de nuit. Rembrandt Harmenszoon Van Rijn était au sommet de sa gloire lorsqu'il acheva cette œuvre (363 × 437 cm). Né à Leyde en 1606, il s'était installé à Amsterdam où il était connu pour ses portraits et ses sujets bibliques et historiques. Toujours à la recherche de nouveaux effets, dans La Ronde de nuit, il transgressa toutes les règles du portrait de groupe. Au lieu d'offrir l'alignement formel habituel, il créa une vaste et complexe scène où un groupe d'hommes armés de mousquets et de lances s'avance sous une arche sombre. Un homme bat le tambour, le porte-drapeau déploie sa bannière tandis qu'à l'avant le personnage de Banning Cocq, qui domine la composition, encourage ses hommes. Avec sa composition dynamique, l'œuvre semble illustrer l'esprit indépendant et la fierté d'Amsterdam, moteur de la prospérité de la nouvelle République néerlandaise. Il s'éteignit en 1669 à l'âge de 63 ans. Si le tableau est magnifique, il est plus compliqué le travail que nous avons rendu, mais comme dirait l’autre, c’est l’intention qui compte. Travail difficile, mais bonne entente et bonne connexion entre les participants. Je recommande l’exercice, et pour ceux qui le souhaitent, le contact de ceux qui nous ont organisé ce séminaire entreprise (suivre le lien).
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